La pharmacie fait sa pub

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Publié le 1 juin 2008
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Danger sur l’officine. La croix verte est en pleine tourmente… En mettant en accès libre l’automédication devant le comptoir, l’officine ne prend-elle pas des risques ? Voyez Michel-Édouard Leclerc qui se targue de pouvoir vendre du médicament 25 % moins cher et qui ne cache pas sa volonté de casser le monopole du médicament. Les pharmaciens qui l’ont attaqué en justice, ont gagné en première instance, mais perdu en appel. Ajoutez à ce contexte l’éventuelle ouverture du capital à des non-professionnels de santé…

« Moi, Monsieur, je vous conseille ! » C’est le coeur du message des campagnes médiatiques menées par les syndicats de pharmaciens. « Chers clients, si vous achetez en pharmacie, vous n’avez pas affaire à de simples vendeurs. Vous avez affaire à des professionnels de santé qui vous alerteront sur les risques iatrogéniques des médicaments.» Les pharmaciens clament haut et fort leurs compétences. Pour que le grand public fasse la différence. Une bonne chose. J’ai quand même un petit regret, je n’entends pas dans les médias (à l’heure où nous nous bouclons ce numéro) parler du rôle essentiel du préparateur en pharmacie… Pourtant, lui aussi, il délivre du médicament et il est formé pour cela. Et surtout, ces campagnes d’information sur l’officine seraient le moment choisi pour que le préparateur sorte de l’anonymat. •

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