AINS et grossesse

Tous les AINS sont contre-indiqués dès le début du 6e mois de la grossesse. Bien que la contre-indication figure dans les monographies de ces médicaments, des accidents graves sont encore signalés. La prise, même ponctuelle, à une posologie normale d’un AINS par une femme enceinte en fin de grossesse peut entraîner la mort du bébé in utero ou à la naissance; ainsi que des atteintes rénales et/ou cardiopulmonaires néonatales. En inhibant la synthèse des prostaglandines foetales et néonatales, les AINS engendrent des effets vasoconstricteurs à l’origine d’insuffisance rénale et/ou de constriction du canal artériel aux conséquences parfois fatales.

Source : « Vigilances », bulletin de l’Afssaps n° 18, décembre 2003.