Luveris

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Publié le 15 novembre 2008
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Comment délivrer ?

– Liste I.

– Remb. SS à 100 %.

– Prescription réservée aux médecins spécialistes en gynécologie, en gynécologie-obstétrique ou en endocrinologie et métabolisme.

– Surveillance particulière pendant le traitement.

– A chaque délivrance, vérifier la spécialité du prescripteur.

– Mentionner sur l’ordonnance la date de dispensation, la quantité délivrée, le numéro d’ordonnancier. Apposer le cachet de l’officine.

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A savoir au comptoir

– Indication

Stimulation du développement folliculaire chez les femmes présentant un déficit sévère en LH et en hormone folliculostimulante (FSH), en association avec une préparation à base de FSH.

– Posologie

– Adaptée individuellement en fonction de la réponse folliculaire (mesure de la taille du follicule par échographie) et de la sécrétion oestrogène (dosage plasmatique).

– En instauration de traitement : posologie recommandée de 75 UI/j de lutropine alfa avec 75 à 150 UI de FSH. En cas d’augmentation nécessaire de la dose de FSH, augmentation de la dose par palier de 37,5 ou 75 UI tous les 7 à 14 jours. Stimulation parfois prolongée pendant 5 semaines.

– En présence d’un développement folliculaire suffisant (1 follicule de De Graaf mature), injection de choriogonadotrophine humaine (hCG) 24 à 48 heures après la dernière injection de FSH et de LH. Rapport sexuel le jour même et le lendemain ou insémination intra-utérine.

– En cas de réponse excessive, ne pas administrer l’hCG. Reprendre le traitement lors du cycle suivant à posologie inférieure.

– Grossesse et allaitement

– Ne pas administrer chez une femme enceinte.

– Ne pas administrer chez une femme qui allaite.

– Interactions

Ne pas mélanger Luveris (LH) à un médicament autre que la follitropine alfa (FSH) dans une même seringue.

– Contre-indications

– Carcinome ovarien, utérin ou mammaire.

– Tumeur hypothalamique ou hypophysaire non traitée, active.

– Hypertrophie ou kystes de l’ovaire, non imputables à un syndrome des ovaires polykystiques.

– Saignements gynécologiques d’étiologie inconnue.

Dites-le à la patiente

– Modalités d’administration

– Reconstituer la solution immédiatement avant l’injection en mélangeant la poudre de lutropine alfa (LH) avec le solvant fourni. Homogénéiser. La solution injectable doit être limpide et exempte de particules.

– Injection sous-cutanée quotidienne en même temps que la FSH.

– Possibilité d’auto-injection chez les patientes motivées, formées et bien conseillés.

– Conservation

A une température ne dépassant pas 25°C, à l’abri de la lumière.

– Effets indésirables

– Troubles gastro-intestinaux : nausées, douleurs abdominales ou pelviennes (fréquent).

– Affections gynécologiques : syndrome d’hyperstimulation ovarienne, kyste ovarien, douleur mammaire (fréquent).

– Céphalées, somnolence, réactions au site d’injection (fréquent).

– Surveillance spécifique

– Traitement instauré sous la surveillance d’un médecin ayant l’expérience du traitement de l’infertilité.

– Bilan complet de stérilité du couple avant l’instauration du traitement.

– Bilan thyroïdien, corticosurrénal, hypophysaire, hypothalamique et dosage de prolactine avant l’instauration du traitement.

– Echographie ovarienne pratiquée avant et régulièrement au cours de la stimulation, particulièrement en cas d’ovaires polykystiques. Permet de surveiller l’apparition d’un risque d’hyperstimulation ovarienne.

– Dosages plasmatiques réguliers d’estradiol.

FICHE TECHNIQUE

Lutropine alfa 75 UI pour 1 ml de solution injectable reconstituée.

Boîte de 1 flacon de poudre + 1 flacon de 1 ml de solvant, 64,81 Û, AMM : 354 964.3.

Boîte de 3 flacons de poudre + 3 flacons de 1 ml de solvant, 183,91 Û, AMM : 354 966.6.

Merck Lipha Santé