Destin en main

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Publié le 29 novembre 2008
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Avant d’en finir avec 2008, nous nous sommes retournés, comme chaque année, sur les mois écoulés. Horribilis l’Annus ! En particulier pour les confrères qui dirigent de petites officines. A comparer les indicateurs économiques de l’officine, la récession est bien là ! Les raisons de cette démolition programmée sont bien connues et ce n’est pas faute d’avoir prévenu, comme l’ont fait vos syndicats ou nous-mêmes dans « L’Annuel 2007 » notamment. Mais peut-être payons-nous des années de fausses plaintes ? En tout cas, cette fois, l’heure est grave et ceux qui nous gouvernent l’ont enfin admis, après des semaines d’expertises et de contre-expertises. Vont-ils pour autant arrêter les bulldozers ? Ou est-ce une façon sournoise de liquider les plus faibles, les plus fragiles sans l’avouer ? Si rien ne change, 4 000 croix vertes risquent de passer au rouge sang en 2009 ! Les négociations en cours actuellement sont donc cruciales.

Mais comme le disent les griots africains, « si tu ne sais pas où tu vas, alors retourne d’où tu viens ». Il faut donc avancer, proposer, réinventer la pharmacie. Dans ce numéro, nous consacrons notre enquête aux « services à la personne ». Bien des entrepreneurs s’intéressent à ce secteur promis à un bel avenir mais peu ont la légitimité et le capital confiance des pharmaciens. A vous de vous placer… avant que d’autres ne le fassent avant vous. N’est-on d’ailleurs jamais aussi bien servi que par soi-même ? Parmi les autres sujets traités, la contrefaçon de médicaments. Une véritable gangrène qui peut frapper aujourd’hui vos propres clients. Merci Internet. Alors pourquoi, comme nos voisins suisses, ne pas mettre en place une grande opération de communication pour rappeler à quel point la population a besoin de pharmacies réparties sur tout le territoire pour se soigner en toute sécurité ! Tout en développant en parallèle les services à domicile (portage…). Ou encore se préparer d’ores et déjà à l’arrivée, en 2020, de médicaments de plus en plus spécifiques et personnalisés. Et donc élever encore notre niveau de conseil. Moi je dis : oui c’est possible !

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