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Préparations sous surveillance
Des substances « à surveiller» ont été trouvées dans des préparations à visée amaigrissante et anti-âge à la suite d’une enquête réalisée en officine entre novembre 2006 et avril 2007 : DHEA, pregnénolone, citrus aurantium, ou orange amère, et garcinia cambodgia.
Les 300 officines les plus grosses consommatrices de matières premières ont ainsi été visitées par l’inspection. « On note l’absence de substances interdites ou présentant un risque et le respect de la loi Tallon », a expliqué mercredi Anne Castot (Afssaps), lors de la présentation des résultats. « Toutefois la présence de substances non inscrites à la Pharmacopée impose une surveillance particulière, sans qu’il soit nécessaire de prendre des mesures immédiates, a-t-elle complété. On peut aussi s’interroger sur pourquoi le prescripteur prend des risques à utiliser des substances pour lesquelles il n’existe pas de données sur leur efficacité, les risques de toxicité et le rapport bénéfice-risque. »
35 % des prescriptions analysées étaient à visée amaigrissante, 17 % à visée dermatologique. Les 11% de préparations pédiatriques relevées sont des adaptations de posologie. Le reste des préparations avaient pour la plupart une allégation anti-âge.
Suite à cette enquête, l’Afssaps va évaluer la pertinence de l’utilisation des nouvelles substances afin de statuer sur une éventuelle interdiction. Elle envisage aussi de diffuser des recommandations rappelant aux médecins et pharmaciens que les préparations sont soumises à la pharmacovigilance, que le mélange de substances peut induire des effets délétères, et qu’en l’absence d’étiquetage et de notice, une information claire doit être délivrée aux patients. Et pour Jean Marimbert, directeur général de l’Afssaps, « ces résultats suscitent surtout des interrogations sur le bien-fondé du recours aux préparations quand il existe des spécialités pharmaceutiques ».
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