Pharmodel crée l’enseigne D. pour résister aux discounters en tout genre

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Publié le 13 septembre 2008
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L’hypothèse de la perte de monopole incite certains à occuper le terrain. « Pour résister à la concurrence des pharmacies discount et, demain, à celle de la GMS, les pharmacies doivent penser dès maintenant à se différencier », affirme Rafaël Grosjean, P-DG de Pharmodel. Pour cela, le groupement vient de lancer D., une nouvelle enseigne. Objectif : prendre à contre-pied les discounters et la GMS en jouant la carte de l’expertise et en valorisant le pharmacien. D’abord sur le fond, puisque « chaque produit vendu devra être systématiquement associé à un conseil ». Ensuite, sur la forme, l’enseigne joue la carte de la crédibilité, à commencer par son nom même, D., qui fait référence à la première lettre du titre de docteur en pharmacie. Sur les vitrines figurent également un vaste portrait de Galien, le père de la pharmacie.

Une école de formation interne

Côté agencement, la nouvelle enseigne propose des espaces distincts pour le médicament, l’OTC, l’autodiagnostic ainsi qu’une zone de confidentialité. Ce qui suppose un espace suffisant. « Le concept s’adresse à des pharmacies de grande taille d’au moins deux millions d’euros de chiffre d’affaires, installées dans des zones concurrentielles. »

Mais les officines devront débourser de 1 300 à 1 500 euros au mètre carré afin de se mettre aux normes de l’enseigne. Par ailleurs, une école de formation interne au groupement, qui verra le jour au premier trimestre 2009, formera les équipes officinales à la gestion, au management ou à l’accueil. « Ces formations font partie du cahier des charges de l’enseigne afin de dupliquer le même concept partout », annonce Rafaël Grosjean

Un concept qui a déjà séduit cinq officines qui devraient ouvrir leurs portes sous la bannière de D. à la fin du mois d’octobre. A la fin de l’année prochaine, elles seraient vingt-cinq d’après les prévisions de Pharmodel.

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