Alphega pharmacie : vers une chaîne d’indépendants ?

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Publié le 20 septembre 2008
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Tendance à la libéralisation oblige, Alphega pharmacie se tient prêt. En attendant que la réglementation change, le réseau de pharmaciens, créé en 2002 par Alliance Healthcare, revoit toute son organisation pour « homogénéiser les pharmacies du réseau à travers une politique commune », indique Patrick Brondeau, le président d’Alphega Pharmacie France, qui compte près de 600 adhérents dans l’Hexagone. Première étape : décentraliser la communication afin que « les pharmaciens d’Alphega Pharmacie puissent adhérer plus facilement à la stratégie de développement du réseau ». Celui-ci est désormais découpé en 23 pôles régionaux, pilotés par un « pharmacien-relais », élu par ses pairs, au sein de chaque région.

Participer à la politique globale du réseau

Ce nouveau schéma sera en place dès cet automne, période pendant laquelle la direction d’Alphega pharmacie se rendra auprès des adhérents et organisera l’élection des pharmaciens-relais. Leur rôle ? « Ils seront chargés de communiquer avec les adhérents du pôle régional », renchérit Patrick Brondeau. Surtout, certains d’entre eux pourront prendre part à la politique globale du réseau. « Le comité d’orientation est désormais ouvert à trois pharmaciens-relais, qui pourront participer aux décisions stratégiques. » Et prêcher ensuite la bonne parole aux adhérents.

Par ailleurs, pour harmoniser davantage les officines du réseau, Alphega pharmacie vient d’éditer le « Guide de l’adhérent » afin de « transmettre le savoir-faire et le savoir-être d’Alphega Pharmacie », asssure son président. Formation, accueil du client, assortiment des produits, disposition des meubles, mise en avant des catalogues clients… Pour la première fois, Alphega Pharmacie détaille, dans un cahier des charges précis de 56 pages, les droits et les devoirs des officines du réseau. Un premier pas vers les chaînes ? « Nous voulons créer un réseau indépendant qui compte dans le paysage officinal, mais le débat des chaînes est légitime. En tout cas, tous les éléments sont là », répond Patrick Brondeau. A suivre…

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