Perte de crédit

Dis, quand fonctionneras-tu ? On l’attend depuis des lustres mais toujours pas l’ombre d’un Conseil national de la formation pharmaceutique continue ! Cela en deviendrait presque risible… sauf pour les pharmaciens qui n’ont pas attendu pour se former sérieusement et qui n’obtiendront pas pour autant les crédits formation correspondants. D’un côté, les pouvoirs publics attendent patiemment (trop ?) que la profession se mette d’accord sur sa composition. De l’autre, Ordre, syndicats et organismes de formation se regardent toujours, mine de rien, en chiens de faïence. Là aussi, il y a une perte de crédit, mais beaucoup moins glorieuse ! Les mois passent, les années bientôt… L’obligation de formation continue restera-t-elle un voeu pieux à cause de ceux-là mêmes qui invitent fermement les officinaux à s’y plier ? Un fâcheux paradoxe alors que la formation apparaît clairement, et ce n’est pas Thierry Barthelmé, le tout nouveau président de l’UTIP, qui nous démentira, comme un outil de défense professionnelle. Il est plus que temps de mettre un coup d’accélérateur sur ce dossier. Nombreux sont ceux qui lorgnent sur le monopole et le capital pharmaceutique. Face aux opportunistes de tous poils, une seule arme fatale : la compétence bien sûr, à condition de l’entretenir !