7e journée de l’audition : Priorité au dépistage

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Publié le 28 février 2004
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Près de cinq millions de personnes en France souffrent de troubles de l’audition, sans compter les 2,5 à 4 millions qui se plaignent d’acouphènes. Si la majorité des malentendants ont plus de 65 ans, les jeunes ne sont pas épargnés non plus. Port de baladeur, fréquentation des discothèques et des concerts sont source de nombreux problèmes auditifs. Reste que plus d’un tiers des personnes se plaignant de difficultés à suivre correctement une conversation ne font pas contrôler leur audition. Une situation que la 7e Journée nationale de l’audition du 11 mars 2004 compte bien améliorer.

De nombreuses manifestations dans les services ORL hospitaliers, les médecines du travail ou les centres d’information jeunesse* sont prévues autour des tests de dépistage. Et, pendant deux mois, un numéro Azur (0 810 413 810) mis en place depuis le 1er février permet au public d’accéder aux informations d’une équipe spécialisée. Objectif : orienter vers une consultation le plus précocement possible. Car plus les problèmes auditifs sont anciens, moins les résultats obtenus avec les prothèses auditives se montrent probants.

Par ailleurs, les jeunes s’adaptent mieux au maniement des appareils. En effet, 80 % des sujets appareillés à 60 ans portent leurs corrections auditives en permanence contre seulement 14 % des personnes équipées à 80 ans.

Si l’audition baisse inexorablement avec l’âge, la surdité n’est plus une fatalité.

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* Liste sur le site http://www.audition-infos.org.