Merck médication familiale : La « médecine complémentaire » devient une priorité

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Publié le 17 avril 2004
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Innovation et croissance : deux termes qui résument l’exercice 2003 des laboratoires Merck Médication familiale. Basée à Dijon, la filiale française du groupe international Merck KgaA annonce une croissance de 11 % de son chiffre d’affaires. Principales composantes de cette évolution, la médecine dite « complémentaire » et le pôle dermocosmétique qui, à eux deux, ont dopé la croissance du groupe bourguignon avec respectivement des progressions de 15 % et 6 %.

Michel du Peloux, président de Merck Médication familiale, a réaffirmé le 11 mars dernier la politique de développement et d’innovation des laboratoires. Déjà largement implanté dans le domaine du médicament familial (Euvanol, Angispray, Ergix…) et de la phytothérapie (Médiflor…), Merck Médication familiale se fixe comme objectif prioritaire l’accroissement de son activité dans le domaine de la « médecine complémentaire », déjà représenté par Bion-3, Gérimax ou Sélénium ACE.

Principal axe visé : le marché des compléments nutritionnels, qui est en pleine expansion actuellement. Les chiffres parlent d’eux mêmes : ce marché représente, tous produits confondus, plus de 500 millions d’euros pour l’année 2003.

Le circuit officinal s’en sort très bien devant les moyennes et grandes surfaces ainsi que les parapharmacies, avec 69 % des parts de marché et une croissance globale pour 2003 de 31 %.

Toniques, minceur, ménopause, antioxydants, activateurs de santé…, les compléments alimentaires se déclinent à l’infini. Face à ce constat, Merck Médication familiale se positionne dans la dynamique européenne visant à réglementer la production de compléments alimentaires jusqu’alors dominée par le flou.

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Pour l’année 2004, Merck Médication familiale se donne comme objectif de devenir leader sur le marché des compléments nutritionnels prescrits par le corps médical.