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Publié le 24 avril 2004
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Vous entrez dans une officine, vous achetez des produits, on ne vous demande rien. Si le pharmacien se comporte en simple distributeur, il ouvre un boulevard à la GMS. » Benoît Gallet, vice-président de BMS Upsa, n’a pas mâché ses mots pour captiver l’auditoire de cette conférence d’Universal Medica consacrée à l’évolution du métier. Il s’agissait de montrer aux pharmaciens qu’avec une marge en régression constante, leur rôle pouvait s’étendre largement au-delà de la simple vente de médicaments et qu’il en allait peut-être même de leur survie. Objectif : leur permettre de jouer un rôle plus important dans le dispositif de santé publique. Contre rémunération, ils pourraient se voir confier, par exemple, la tenue des calendriers de vaccination des mineurs, participer activement à des campagnes de santé publique ou collaborer avec les laboratoires dans le dépistage des pathologies et l’observance des traitements. Des méthodes qu’il reste à inventer mais pour lesquelles les laboratoires présents, AstraZeneca et Lilly en particulier, se disaient prêt à jouer le jeu. « L’officine française, c’est trois millions de contacts par jour, une mine d’informations et une chance à saisir en termes de dépistage, d’observance, d’études cliniques ou de bases de données patients, s’enthousiasma Rafi Mardachti, responsable d’Universal Medica. Nous pouvons valoriser ce potentiel à brève échéance en lançant des partenariats pharmaciens-industrie. »

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