Novartis rembourse les insatisfaits
En Allemagne toujours, les réformes successives de l’assurance maladie incitent les caisses à conclure des contrats de coopération avec l’industrie. Alors que certaines lancent des appels d’offres sur l’approvisionnement de leurs assurés en génériques moyennant des rabais pouvant aller jusqu’à 37 %, d’autres comme la DAK misent en priorité sur la qualité et l’innovation. Cette caisse du régime général (4,7 millions d’assurés) vient en effet de conclure deux contrats « Risk-Share » d’une durée d’un an avec Novartis. Le fabricant suisse s’engage ainsi à rembourser à la DAK le traitement dans sa globalité si l’un de ses assurés sous Aclasta (acide zolédronique) se brise un membre. Le même type de contrat qualité « satisfait ou remboursé » intervient en cas de rejet de greffe du rein alors que le patient est sous Sandimmun Optoral (ciclosporine), Myfortic (acide mycophénolique) et/ou Certican (évérolimus).
Réduire la morbidité des patients
Selon Frank Meiners, porte-parole de la DAK, il n’a été conclu aucun rabais sur les prix de ces produits. La caisse attend davantage des retombées économiques à moyen et long terme de ces médicaments dont l’administration est moins fastidieuse (une seule injection par an par exemple pour Aclasta dans l’ostéoporose).
« Nous devrions réduire la morbidité, les patients nécessiteront moins de soins à l’issue de leur traitement », déclare Frank Meiners. Ces contrats font l’objet d’un intense travail de communication de la part de Novartis et de la DAK auprès des assurés, des prescripteurs et des pharmaciens. L’initiative pourrait être dupliquée à d’autres classes de médicaments si elle est probante. L’été dernier, Janssen-Cilag a lancé un contrat similaire en Grande-Bretagne
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