CELTIPHARM : Objectif pharmacie

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Publié le 3 juillet 2004
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Patrick Guérin, directeur de Celtipharm, vient de présenter un bilan favorable de la jeune société : « Dans la foulée du lancement d’un Marketing Center en juin 2003, l’entreprise a connu une croissance de 100 % cette même année. Et nous sommes à + 97 % pour le premier semestre 2004. » Grâce à la clientèle de 57 laboratoires pharmaceutiques, le CA annuel va franchir la barre des 3 millions d’euros. Les effectifs sont passés de 18 à 37 collaborateurs à temps plein.

« Aux quatre principaux départements (Base de données, Marketing direct, Call-center, Centre stratégique de mesures et d’analyses) s’ajoute maintenant un département Marché », annonce Jérôme Tassi, directeur associé. L’une de ses missions sera de coordonner les remontées de données quantitatives et qualitatives sur le marché en amont du lancement d’un nouveau produit ou en prévision du déremboursement d’un médicament. Faut-il changer le prix, le nom ou la présentation voire la formulation ? Les critères de détection sélectionnés permettront ensuite une modélisation et une anticipation des tendances du marché.

Celtipharm, qui se veut une « courroie de transmission » entre l’industrie et l’officine, croit au rôle central du pharmacien qui se trouve de plus en plus au premier plan sur le front de l’information et de la dispensation (droit de substitution, conseils d’automédication, opinion pharmaceutique. « L’industrie ne s’y trompe plus. Elle communique à nouveau vers le pharmacien et l’intègre dans la réflexion liée au cycle de vie du produit », affirme Yves Harel, de l’Agence bretonne de promotion pharmaceutique.

Avec sa newsletter, Celtipharm répond également aux besoins de formation formulés par les officinaux. « Celtinews compte déjà 10 000 abonnés », garantit Patrick Guérin.

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