Nicopass

Une nouvelle forme galénique de nicotine destinée à la voie orale existe dans le sevrage tabagique. Elle correspond à des pastilles à sucer commercialisées sous le nom de Nicopass. Cette présentation enrichit un arsenal déjà pourvu de dispositifs transdermiques (Nicopatch, Nicorette, Nicotinell TTS, Niquitin), de gommes (Nicogum, Nicorette, Nicotinell), de comprimés sublinguaux (Nicorette Microtab), de comprimés à sucer (Niquitin) et d’un inhaleur (Nicorette).

Les pastilles Nicopass contiennent seulement 1,5 mg de principe actif (et non 2 mg), ce qui participe à l’amélioration de la tolérance au niveau de la muqueuse buccale. La libération de la nicotine a été optimisée : de l’hypromellose renforce la dureté de la pastille ce qui entraîne une diffusion de nicotine pendant 30 minutes environ. De plus, du bicarbonate et du carbonate de sodium en créant un effet tampon contribuent à l’amélioration de l’absorption de la nicotine.

Dépourvues de sucre, les pastilles Nicopass renferment de l’aspartam et de l’acésulfam potassique. Elles sont parfumées à la menthe ou à la menthe et à la réglisse. Elles disposent de trois indications : le sevrage tabagique, l’abstinence temporaire et la réduction tabagique en vue d’un arrêt définitif du tabac.

La cible : les adultes de plus de 15 ans.

La posologie :

– Dans le cadre d’un sevrage définitif, dans un premier temps, une pastille est sucée chaque fois que l’envie de fumer apparaît, soit en moyenne 8 à 12 par jour. La quantité de 30 pastilles ne doit pas être dépassée. Cette première phase peut durer jusqu’à 3 mois. Ensuite, il faut réduire petit à petit le nombre de pastilles prises chaque jour. Le traitement par Nicopass est stoppé lorsque le patient prend quotidiennement 1 ou 2 pastilles. Globalement, il ne doit pas excéder 6 mois.

– En cas d’abstinence temporaire, le patient consomme une pastille à chaque envie de fumer.

– Pour la réduction tabagique, il est recommandé de sucer une pastille si l’envie de fumer apparaît.

Les précautions : il ne faut pas croquer ni avaler les pastilles Nicopass. La présence d’aspartam contre-indique l’usage des pastilles en cas de phénylcétonurie. Dans certaines situations, un avis médical peut s’avérer nécessaire avant d’entamer un traitement par Nicopass (ulcère, insuffisance rénale et/ou hépatique sévère, traitement par théophylline, grossesse…).

FICHE TECHNIQUE

Nicotine 1,50 mg pour une pastille à sucer.

– Boîte de 12 pastilles, PAHT : 2,45 Euro(s) ; menthe fraîcheur, AMM : 364 476.1 ; réglisse menthe, AMM : 364 990.7.

– Boîte de 36 pastilles, PAHT : 6,92 Euro(s) ; menthe fraîcheur, AMM : 364 478.4 ; réglisse menthe, AMM : 364 993.6.

– Boîte de 96 pastilles, PAHT : 16,32 Euro(s) ; menthe fraîcheur, AMM : 364 989.9 ; réglisse menthe, AMM : 364 998.7.

Pierre Fabre Médicament : 05 63 71 45 00.