Pharmacovigilance : Vioxx est mort, vive Arcoxia !

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Publié le 9 octobre 2004
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Quatre ans après son lancement en France, Vioxx disparaît des officines. Merck #amp; Co (MSD-Chibret en France) a en effet décidé le 30 septembre 2004 du retrait mondial du rofécoxib. La veille, des officinaux recevaient encore un courrier du laboratoire se reposant sur les conclusions de la Commission européenne quant au maintien du rapport bénéfice-risque des coxibs… A l’origine de cette décision, les résultats d’un essai clinique évaluant le rofécoxib en prévention des récidives des polypes colorectaux. Dans cette étude où Vioxx était administré à la dose quotidienne de 25 mg pendant plus de 18 mois, une augmentation du risque relatif des événements cardiovasculaires (infarctus du myocarde, AVC) a été observée versus placebo. Depuis sa mise sur le marché, Vioxx avait connu plusieurs modifications de sa monographie visant à renforcer sa sécurité d’emploi.

A l’officine, le retrait de tous les lots de Vioxx s’effectue via les grossistes. Les boîtes facturées à partir du 1er octobre ne seront pas prises en charge par la Sécurité sociale. L’Afssaps recommande aux patients jusqu’à présent traités de revoir leur médecin traitant et, si besoin, de remplacer Vioxx par du paracétamol s’il s’agit de soulager une douleur.

Tous les coxibs seront réévalués, y compris l’étoricoxib (Arcoxia) pour lequel MSD-Chibret attend une AMM en France. Le successeur de Vioxx est-il déjà trouvé ?

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