Retrait de zyrtec : Le GEMME réplique

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Publié le 27 novembre 2004
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Les déclarations d’UCB-Pharma sur le retrait de Zyrtec (voir Le Moniteur n° 2557) ont fait réagir le GEMME. « Nous contestons le fait que la lévocétirizine (Xyzall) puisse être considérée comme une meilleure molécule que la cétirizine », répond Hubert Olivier. Le vice-président du GEMME s’appuie là sur un avis de la Commission de la transparence du 18 décembre 2002 concluant à une efficacité et une tolérance comparables entre les deux molécules. Dénonçant la stratégie antigénériques d’UCB-Pharma, le GEMME évalue la perte d’économies pour l’assurance maladie à 20 MEuro(s) et celle sur le CA génériques en officine à 40 MEuro(s). « En retirant Zyrtec, UCB force la main des prescripteurs et crée un précédent très inquiétant », poursuit-il.

Jusqu’ici très discret sur sa riposte, le GEMME dévoile l’ensemble des mesures déjà engagées. Il a d’abord alerté le ministère de la Santé. Le 18 octobre, un courrier exposant les faits a été adressé à la Direction générale de la concurrence, à Bruxelles, et sa plainte a été enregistrée. Parallèlement, il a demandé à l’Afssaps de créer un groupe « cétirizine + lévocétirizine » au sein du Répertoire, en appuyant sa demande sur l’article 30 de la loi de réforme de l’assurance maladie qui élargit la définition du générique aux différents sels, esters, éthers, isomères. Enfin, il entend lancer prochainement une campagne de sensibilisation dans la presse médicale pour informer les médecins et les encourager à prescrire la cétirizine sous forme de DC.

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