Relevé des prix des anti-diarréiques

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Publié le 27 novembre 2004
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Le marché se caractérise par une offre abondante mais avec peu de principes actifs. On ne compte plus les spécialités à base de lopéramide, en revanche l’inventaire est plus rapide avec le nifuroxazide ou le charbon. Le prix est donc un facteur de différenciation. En théorie… En pratique, à présentation et composition équivalentes, les prix se tiennent. La différence entre Peracel gélules 2 mg et son concurrent Imossel n’est que de 0,03 Euro(s). L’innovation galénique (forme à croquer et sublinguale d’Imossel) tire modérément le prix moyen à la hausse (+ 0,83 Euro(s) et + 1,71 Euro(s)).

L’homogénéité des prix retentit sur la fourchette regroupant 50 % des officines autour de la valeur médiane. L’écart entre les extrêmes est faible : 0,25 à 0,86 Euro(s).

Les prix maxi sont entre 30-40 % plus chers que la moyenne, mais les prix restent faibles en valeur absolue. La concurrence sur ce segment étroit agit ici comme un facteur de modération des prix. En 2002, les prix moyens sur les Argogélules de Charbon (6,03 Euro(s)), Imossel gélule (4,06 Euro(s)) et Peracel (3,97 Euro(s)) étaient à peine inférieurs. Imossel Duo a même baissé de 0,03Euro(s).

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