Pokemon est responsable du cancer…

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Publié le 5 février 2005
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Son petit nom est Pokemon mais son état civil, POK erythroid myeloid ontogenic factor, lui donne un air plus sérieux qui sied à sa triste fonction. Cet oncogène réprime la fonction d’autres protéines, dont un suppresseur de tumeur, et intervient sur les voies de signalisation nécessaires à la transformation des cellules saines en cellules cancéreuses. Cette propriété fait de Pokemon une cible thérapeutique à explorer attentivement. Son niveau d’expression est anormalement élevé chez de nombreux patients atteints de certains lymphomes. De plus, l’agressivité de la tumeur est corrélée au niveau d’expression de l’oncogène.

Sources : Agence de presse médicale et « Le Quotidien du médecin », d’après « Nature ».

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