Les antiparasitaires externes ont de l’avenir à l’officine

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Publié le 23 avril 2005
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La pharmacie enregistre des progressions à deux chiffres (17 % en 2002) sur les antiparasitaires externes pour chiens et chats, le premier marché du médicament vétérinaire à l’officine (40 % des ventes). Le segment reste porteur (surtout si la dérogation aux GMS, maintenue en janvier par les sénateurs, finit par tomber) et dispose d’une marge de progression intéressante : un client sur deux en pharmacie possède un chien ou un chat, et, donnée nouvelle, la multipossession franchit le seuil des 20 %.

A Pharmagora, le Dr Servonnel, vétérinaire, a montré l’éventail des possibilités en matière de conseil à l’officine. Le choix le plus approprié de l’antiparasitaire externe pour l’animal est fonction du spectre d’activité demandé (acaricide, insecticide), du principe actif, de l’âge de l’animal, de son mode de vie, de la taille (race du chien), de la forme galénique et de l’objet du traitement (préventif ou curatif, local ou général de l’environnement).

De plus, le parasitisme externe des animaux peut déboucher sur des ventes associées : 70 % des dermatoses sont d’origine parasitaire (dermatite allergique aux piqûres de puces) et le parasitisme intestinal de l’animal par le ténia Dipylidium peut être consécutif à l’ingestion de puces infestées par ce vers plat.

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