Une automédication médicalisée ?

Réservé aux abonnés
Publié le 15 octobre 2005
Mettre en favori

Un avis de l’Afssaps* définit pour les fabricants les spécialités à prescription facultative en deux catégories : le cas où le patient peut se soigner seul ou avec l’aide du pharmacien, et celui où le médicament est sans danger mais où un diagnostic médical initial ou un suivi est nécessaire. Neuf domaines thérapeutiques sont étudiés. Quelques exemples ? Les ulcères cutanés ou gastriques, le psoriasis, les kératites. A l’inverse, l’« automédication pure » pourrait être étendue aux soins postopératoires en stomatologie, aux soins gynécologiques externes, à certaines toux et aux crampes musculaires par exemple. L’avis contient des fiches relatives à des substances notoirement utilisées en OTC. Il devrait guider les industriels qui voudraient transformer en produits grand public des spécialités à SMR insuffisant pour l’assurance maladie.

* Voir le Bulletin officiel 2005/8 sur http://www.legifrance.gouv.fr.

Publicité