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CANNABIS : L’Académie de pharmacie veut une législation renforcée sur la route
L’Académie nationale de pharmacie considère que l’application de la législation et de la réglementation concernant la détection du cannabis en cas d’infractions au code de la route est insuffisante. Moins d’amalgame entre alcool et cannabis, ce serait mieux. Il est vrai que, contrairement à l’alcool pour lequel il existe une corrélation entre alcoolémie et troubles engendrés, on ne retrouve presque plus de dérivés actifs du cannabis dans le sang quelques heures après inhalation ou ingestion. Oui, mais l’un de ses principes actifs, le tétrahydrocannabinol (THC), est très lipophile et s’« installe » dans le cerveau où il risque de perturber des fonctions au service de la conduite automobile. L’étude SAM (« Stupéfiants et accidents mortels de la circulation ») avance d’ailleurs un nombre annuel de 180 morts sur les routes françaises attribuables au cannabis.
Au vu des données scientifiques récentes, l’Académie recommande donc d’abaisser le seuil minimal de détection du THC sanguin à 0,5 ng/ml au lieu de 1 ng/ml pour caractériser l’infraction. L’analyse du cannabis dans les cheveux comme marqueur d’une exposition chronique devrait être systématiquement mise en oeuvre dans le cadre d’une restitution du permis de conduire.
Enfin, la détection salivaire, qui témoigne d’une exposition récente, simple à mettre en place au bord de la route, mériterait d’être reconnue par les pouvoirs publics.
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