YODI, UNE PREMIÈRE BOUTIQUE DE PURE BEAUTÉ

C’est en 2021, après un financement obtenu notamment grâce à la plateforme de crowdfunding Ulule, que le grand public a fait connaissance avec la marque de cosmétiques Yodi. Son objectif : faire bouger les lignes avec des soins en poudre adaptés à tous les types de cheveux et de peaux. « Ces dix dernières années, les attentes beauté des femmes ont évolué vers plus de transparence, de simplicité. Et surtout, les consommatrices veulent savoir ce qu’elles mettent sur leur peau », explique la fondatrice Hélène Azancot, qui a passé trente ans au sein du groupe L’Oréal avant de lancer sa propre marque. « Yodi est née d’une envie de prendre soin de sa peau avec des actifs naturels sans pour autant changer sa gestuelle beauté du quotidien », ajoute-t-elle.

Des produits 100 % naturels.

Hélène Azancot a conçu des soins sans eau (qui constitue souvent 80 % des formules des produits cosmétiques), sans allergènes ni conservateurs de synthèse, et avec des formules minimalistes et concentrées en actifs bienfaisants pour la peau et les cheveux. Aujourd’hui, Yodi compte une dizaine de produits en poudre : des shampoings (best-sellers de la marque), des nettoyants visage (pour les peaux sèches ou sensibles, pour les peaux en manque d’éclat ou pour celles à imperfections), un masque cheveux, une huile visage et des savons. Des produits pour toute la famille, vendus dans un packaging en aluminium avec des étiquettes en cellulose de bois biodégradables et compostables, qui permettent une vingtaine d’applications. En complément, la marque propose des produits pour la maison 100 % d’origine naturelle, sans allergènes, déclinés en quatre senteurs, via des diffuseurs et des sprays.

Au service de l’image de marque.

Disponible sur son e-shop, dans les grands magasins (Printemps, Galeries Lafayette), les magasins bio La Vie Claire et dans une cinquantaine de pharmacies, Yodi s’appuie également depuis fin 2022 sur une boutique en propre située à deux pas de l’Arc de triomphe à Paris, dans le 16^e arrondissement. « Ce premier point de vente a été imaginé avec l’architecte Jean-Michel Wilmotte, qui a réussi à interpréter dans cet espace la vision que j’avais de la marque Yodi, en racontant la science, mais aussi la naturalité et la qualité de nos produits », poursuit Hélène Azancot. Dès la vitrine, les passants plongent dans la naturalité avec une devanture d’un vert profond (en écho à la nature et à la science) où l’on distingue deux majestueux troncs d’arbre, comme l’entrée d’une forêt en pleine ville. À l’intérieur, des matériaux nobles et éthiques – bois, osier, marbre et acier – renforcent cette impression des clients de vivre une parenthèse enchantée.

Un test grandeur nature.

D’une surface de 40 m², la boutique se divise en deux zones. Tout d’abord, l’espace de conseil et de vente qui invite à la découverte des produits. Dès l’entrée, une vasque permet de tester les soins en poudre (deux shampoings et trois nettoyants). « La boutique est un lieu d’expérience, insiste la fondatrice. Le testing des produits en fait intégralement partie. » À gauche, une coiffeuse ornée de miroirs se transforme en écran digital pour faire découvrir la marque et proposer les diagnostics Yodi peau et cheveu. « C’est un dispositif à la fois high-tech et convivial qui permet d’échanger avec la cliente. » En face de la coiffeuse, quelques étagères mettent en avant les produits, dont les nouveautés. La marque a notamment lancé ses premiers sérums en huile à base de rétinol végétal, le bakuchiol. « Cette plante cultivée principalement en Inde aurait les mêmes propriétés que le rétinol, sans être photosensible, ni irritante », précise Hélène Azancot. À côté, un espace cadeau met en avant de jolies idées comme le House of Yodi, une collection de sprays d’intérieur naturels conçus par des nez de la maison Robertet, ou les très élégants diffuseurs en verre laqué proposés au moment des fêtes de fin d’année.

Aucun secret pour les clients.

Au fond de la boutique, derrière une vitre, se situe le laboratoire de la marque. « Visible des clients, cet espace nous permet d’être encore plus transparents sur nos process de fabrication, sans eau et sans conservateurs synthétiques. » Les clients peuvent également y récupérer des échantillons et participer à des ateliers de cocréation sur les futurs produits. « Notre démarche associe à la fois la pédagogie et le partage d’expertise avec nos formulatrices. Dans l’univers cosmétique, cela a du sens », considère Hélène Azancot. La boutique qui se veut un écrin pour valoriser l’univers holistique de la marque a également vocation à proposer des ateliers ou des rencontres avec des thérapeutes. « L’occasion pour nos meilleures clientes, soucieuses de leur alimentation, de leur environnement ou tout simplement de leur santé, d’échanger, de découvrir ou d’être conseillées dans leur routine beauté. »

+ 50 %

C’est la croissance du chiffre d’affaires (CA) de Yodi en 2022.