Cosmétiques : Le « conseil pharmaceutique » gagne 5,1 %
Selon les derniers chiffres de la Fédération des industries de la parfumerie (FIP), le circuit du « conseil pharmaceutique » (qui regroupe pharmacies, parapharmacies et espaces para de la grande distribution) a connu une croissance de 5,1 % en 2005. En comparaison, les grandes surfaces comme le circuit du sélectif font bien piètre mine avec une baisse respective de 0,7 % et de 2 %, seule la VPC affichant un faible + 0,5 %.
L’évolution de ces dernières années est révélatrice. Les femmes, principales acheteuses, recherchent avant tout du conseil, un point fort de l’officine. Les chiffres cités à l’occasion du débat « De la santé à la beauté : la dermocosmétique, un atout stratégique pour l’officine », organisé lors de Pharmagora, le confirment : 71 % des femmes achètent leurs produits en pharmacie et 55 % sont fidèles à ce circuit depuis plus de 10 ans. « La caution scientifique apportée par un pharmacien diplômé est forte mais la marge de progression est encore importante car 100 % des femmes n’ont pas encore passé le pas », précise Christine Salvan, de Carla Université. Aux officines de renforcer leurs atouts. « Elles devraient réfléchir à l’idée de dédier un salarié au rayon, a ainsi suggéré Aliza Jabès, P-DG de la marque Nuxe. Quelle que soit la taille de l’officine, quand une personne s’occupe des achats et sait ce qu’elle vend, on constate tout de suite un impact sur les ventes. » Responsable commerciale de la Pharmacie Cormier, dans la banlieue nantaise, Laure-Emmanuelle Forot estime également que le manque d’espace n’est pas forcément un frein au développement : « Disposer de nombreux mètres carrés n’est pas nécessaire. Il faut un espace accueillant où la cliente se sente libre de vous parler de sa peau et de ses problèmes. »
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