Giropharm : Renforcer le rôle de l’officinal dans l’éducation du patient

A l’occasion de son 7e congrès, du 6 au 8 mai, Giropharm a affiché un bilan positif. L’appartenance au groupement s’accentue : 64 % des adhérents sont identifiés Giropharm, notamment par le biais du kit d’identité réseau. 50 officines sont réagencées au concept global et plus de 100 disposent aujourd’hui des façades Giropharm. Les résultats économiques sont également engageants. En 2005, les adhérents ont réalisé un chiffre d’affaires moyen en hausse de 6,3 %, à 1,52 millions d’euros.

La marge brute est, selon le groupement, supérieure en moyenne de 0,64 point à la moyenne nationale (respectivement 28,74 % et 28,10 %) tout comme le résultat net, qui est de 0,31 point supérieur aux chiffres nationaux (9,41 % contre 9,10 %). Enfin, le panier moyen de chaque officine est de 41,48 euros contre un panier moyen national de 35,47 euros.

La volonté du groupement de « replacer le pharmacien au coeur de son métier » a eu également un impact positif. La mise en place d’un accompagnement du sevrage tabagique a permis une augmentation de 25 % des ventes de produits de sevrage dans les officines participantes alors que le marché global a chuté de 12 % (source : IMS Health). Giropharm compte bien poursuivre sur cette voie. Plus de 500 adhérents ont déjà été formés au sevrage tabagique par des tabacologues du réseau Hôpital sans tabac.

Par ailleurs, 300 pharmaciens ont été formés aux nouvelles insulines et traitements récents du diabète de type 2 à l’occasion de l’organisation du « Mois gourmand des diabétiques » en novembre dernier, réalisée avec le concours de l’Association française des diabétiques. Une manifestation qui a été marquée notamment par la distribution de livres de cuisine dans les officines. « Nous essayons d’interpeller directement le consommateur en abordant les thématiques de santé de manière positive, explique Pierre Austruy, président du groupement. Cette opération nous a permis de mettre en place des entretiens personnalisés et de montrer que les pharmaciens peuvent faire de l’éducation thérapeutique du patient. »

Pour septembre prochain, le groupement a choisi de mettre l’accent sur l’image et les compétences du « pharmacien secouriste ». Depuis avril, et ce jusqu’à juin, des sessions de formation de deux jours « aux gestes qui sauvent » dans le but d’obtenir l’AFPS (Attestation de formation aux premiers secours) a été entreprise avec la Croix Rouge en préambule à cette vaste opération de communication. Les consommateurs qui souhaiteraient à leur tour se former bénéficieront d’une sensibilisation durant tout le mois.