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Caduciel
Proximité, formation, optimisation
Ly Hien Phan, titulaire de la Pharmacie Convention Croix-Nivert à Paris, a choisi Caduciel en 2001 après consultation de quatre confrères qui adhéraient au même groupement que lui. Il l’a tout d’abord retenu pour son bon rapport qualité/prix, mais aussi parce qu’il fonctionnait sous Windows et parce que la SSII laissait au pharmacien la possibilité d’acheter son matériel où il le souhaitait. Les avantages du logiciel ? « Une utilisation spontanée. A l’usage, il n’y a en effet rien de préjudiciable ou de pénalisant dans l’exercice quotidien de notre métier. Et puis, la formation à l’utilisation initiale du logiciel s’est bien passée », juge Ly Hien Phan.
Autre point fort : la lettre mensuelle envoyée par Caduciel à ses clients donnant des astuces d’utilisation pour gagner en efficacité et en rapidité. « Il est connu que nous n’utilisons que 40 % des possibilités que nous offrent notre logiciel métier. Grâce à ces conseils, nous étendons nos compétences pratiques. J’ai personnellement apprécié l’astuce qui m’a permis de diminuer la quantité de pages nécessaires à l’édition de mon ordonnancier par exemple. » Ly Hien Phan dit apprécier également la possibilité de communiquer en instantané avec ses collaborateurs par l’ouverture immédiate d’une fenêtre d’un poste à l’autre.
Bernadette Flamion, installée à Moissey (Jura), a choisi Caduciel en 1993 car c’était alors l’un des rares logiciels à proposer un graphisme couleur. Pour elle, la proximité client est le point fort de cette société : « A l’origine, la SSII était gérée par une petite équipe sympathique, presque familiale. J’avoue avoir eu des craintes lorsque la CERP a racheté Caduciel, mais la nouvelle équipe est en fait tout aussi chaleureuse et la proximité a été maintenue. » Notre consoeur est dans l’attente de la version 6 (voir encadré p. 22) mais, selon elle, la V5 avait déjà de nombreux atouts. Le premier à ses yeux de titulaire étant la souplesse avec laquelle se sont faites les évolutions au cours du temps : « Pas de réapprentissage ou d’adaptation fastidieuses à de nouvelles fonctions ou configurations, donc pas de perte de temps et pas de ralentissement de l’activité. Les mises à jours et actualisations se font tous les deux mois par CD-Rom. » Outre cette souplesse dans l’évolution, Bernadette Flamion apprécie le côté très visuel de son logiciel, la logique adoptée qui rend très simple le travail de délivrance et de facturation, la possibilité de paramétrer l’ordre des zones à renseigner si on le souhaite, la facilité à effectuer corrections et retours sans perdre de temps. Le multifenêtrage et la consultation Internet sur tous les postes sont jugés intéressants, et en particulier la possibilité de consulter la base de données grossiste en appuyant simplement sur une touche. Enfin, Bernadette Flamion apprécie la grande lisibilité du module de pilotage qui lui permet de connaître les pics de fréquentation, l’occurrence des encaissements par carte bancaire, le tout sans complication.
Pas de module comptable, base de données
Pour Ly Hien Phan, peu de points négatifs si ce n’est la nécessité de changer de hardware pour passer à la version 6 du logiciel. Par ailleurs, « la V5 ne nous permet pas de traiter plusieurs fiches clients en parallèle. Je pense aussi que la gestion de stock sera nettement plus performante sur la V6. »
Pour Bernadette Flamion, l’absence de module comptable en lien direct avec le logiciel métier est assez préjudiciable : « La SSII m’a conseillé un logiciel de gestion comptable, Aliénor, mais que j’ai trouvé beaucoup trop compliqué, voire rébarbatif et guère adapté à mes besoins. Un module intégré et assisté serait idéal ! »
Second point noir : l’actualisation par abonnement mensuel de la base de données produits rend aujourd’hui l’inventaire difficile car beaucoup trop détaillé et précis (effervescents, comprimés, sublinguaux…). « Un exemple tout bête : lorsque je veux sortir les produits Roc, je dois en chercher une partie à Roc, une autre à Johnson, une autre à Consumer, etc. », regrette Bernadette Flamion.
Maintenance : Rapidité, efficacité
Pas d’hésitation pour Ly Hien Phan : « Le plus gros point fort de Caduciel est sa hot line. Il y a toujours quelqu’un en ligne et les techniciens sont systématiquement positifs et rassurants. On peut compter sur eux pour faire rapidement et efficacement tout ce qu’il faut pour débloquer une situation. Le seul problème logiciel important que nous ayons eu s’est produit lors du passage à l’euro, sur les critères pour arrondir au centime supérieur ou inférieur entre le logiciel et la caisse primaire. Mais ce fut très vite réglé ! Bref : nous nous sentons en totale sécurité. Le seul test à faire pour moi lorsqu’on choisit sa SSII, c’est d’appeler la hot line et de voir déjà en combien de temps on vous répond et on prend en charge votre demande : 3 minutes c’est déjà trop quand vous êtes avec un client et que vous avez un problème informatique ! » Ly Hien Phan ajoute que la hot line va même jusqu’à diagnostiquer ses problèmes hardware alors qu’il a acheté son matériel chez la concurrence !
Bernadette Flamion juge la maintenance et la hot line de bonne qualité, grâce à la qualité d’écoute générale de la SSII. Elle a pu la mesurer lors d’un problème récent : une actualisation produits qui s’est soldée par la disparition totale de son stock ! Problème réglé immédiatement par une prise en main à distance après un appel à la hot line. Elle apprécie la possible assistance le samedi.
Réactivité : Très satisfaisante
La réactivité de la SSII est jugée très satisfaisante en termes d’actualisation des données réglementaires, et Bernadette Flamion salue l’honnêteté de sa SSII qui prévient ses clients très en amont en cas de demande de participation financière au développement. Une opinion partagée par Ly Hien Phan.
POURQUOI J’AI CHANGÉ POUR CADUCIEL
Ly Hien Phan était équipé jusqu’en 2001 par LHE-Tiermatic (racheté depuis par Isipharm). Leur impossibilité de passer à la norme Vitale l’a contraint à changer de fournisseur. « C’est très dommage, car LHE était un excellent logiciel métier, développé pour des pharmaciens par des pharmaciens ! »
Bernadette Flamion était équipée Technilog jusqu’en 1993. Ce logiciel, qui a aujourd’hui disparu, ne permettait à l’époque que de gérer le tiers payant. Elle souhaitait passer en gestion de stock et a donc opté pour Caduciel, au détriment de Pharmagest dont elle avait estimé les prestations (installation et maintenance deux fois plus onéreuses.
Les pharmaciens sont toujours aussi satisfaits de leur informatique
Etes-vous satisfait de votre logiciel ?
Utilisez-vous une fonction gestion de stock informatisée ?
Avez-vous changé de logiciel dans les 12 derniers mois ?
Etes-vous satisfait de l’ergonomie de votre logiciel ?
Etes-vous satisfait du matériel (hardware) fourni par votre SSII ?
Etes-vous satisfait des services et de l’assistance en cas de problème de votre SSII ?
Contents. Très contents même. Interrogés à un an d’intervalle par Direct Medica, les pharmaciens se déclarent toujours autant satisfaits (« très » ou « assez ») de leur logiciel (93 %). Les fonctions administratives sont un peu plus satisfaisantes (93 %) que les fonctions métier (base de données produits, détection des contre-indications…).
Sur le plan des services et de l’assistance en cas de problème, le taux de satisfaction est aussi assez élevé. Seuls 9 % se déclarent peu satisfaits et 7 % pas satisfaits du tout !
En matière d’ergonomie du logiciel, c’est également le satisfecit (89 %). Côté fourniture de matériel (le hardware), les scores tombent légèrement (79 % en 2006, contre 82 % en 2005). Une information à prendre en compte dans ce domaine : près d’un confrère interrogé sur deux juge que la fourniture « obligatoire » du matériel par la SSII n’est pas une bonne chose…
Les officinaux qui ont opté pour une gestion informatisée de leurs stocks sont à peine plus nombreux qu’il y a un an (68 % contre 67 %). Soit deux pharmaciens sur trois. Comme avec leurs répartiteurs, ils se montrent très fidèles à leur SSII. Le turnover est rarissime. Si on met de côté l’installation d’une nouvelle version du logiciel déjà présent à l’officine (50 % des cas), il y a eu très peu de changements de logiciels durant les douze derniers mois. Les raisons des changements ? 13 % se sont dit déçus par leur logiciel précédent, 6 % ont dû changer en raison d’un matériel obsolète et 6 % également ont pointé du doigt le manque de réactivité de leur fournisseur en matière d’évolution logicielle.
Bientôt la V6
– La V6 de Caduciel proposera notamment la gestion possible en multistock, le « tout-illimité » (stocks, codes produits, nombre de fournisseurs, historique des ventes, statistiques…), une gestion plus efficace des profils utilisateurs (droits d’accès, personnalisation de l’environnement), un navigateur Internet intégré, une gestion fine du dossier patient (écran visuel des mensurations, allergies, vaccins, pathologies, constantes biologiques), l’ouverture globale du logiciel (export immédiat des données sous de nombreux formats : Word, Excel…), la numérisation des documents, un tableau de bord immédiat, une aide en ligne, la gestion des produits associés ou encore le déclenchement d’une opinion pharmaceutique…
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