çà recrute fort à Saint-Nazaire

Installé sur 800 m2 à Saint-Jean-d’Illac, près de Bordeaux, Galenix a donné un coup d’accélérateur à son développement en janvier avec la reprise du site de recherche de Bristol-Myers Squibb à Saint-Nazaire. L’entité Galenix Pharma nouvellement créée devient un établissement pharmaceutique spécialisé dans la production de lots pilotes et de lots cliniques destinés à l’enregistrement européen et américain des médicaments, dans les études de stabilité réglementaires et le contrôle qualité en vue de la libération pharmaceutique. Ce rachat aboutit au recrutement (en cours) de pharmaciens aux postes de directeur de site et pharmacien responsable, de chef de projet fabrication et conditionnement des lots cliniques, de chef de projet contrôle qualité et d’un technicien en contrôle qualité et d’un technicien supérieur en galénique.

Un développement par étapes.

L’acquisition des 8 000 m2 de l’ancien site des laboratoires Bristol-Myers Squibb ajoute un volet supplémentaire à l’offre de services de Galenix, créée en 1993. Le développement de la société s’est fait en plusieurs temps : à l’origine, l’activité de Galenix était centrée sur la formulation (développement de formules et développement analytique) et le contrôle qualité. En 1998, le département des affaires réglementaires voyait le jour, proposant aux industriels de la pharmacie la rédaction de la partie pharmaceutique du dossier d’AMM. Ces différentes activités sont regroupées dans l’entité Galenix Développement.

En 2000, une nouvelle étape était franchie avec la création de l’entité Galenix Innovations. L’équipe constituée est chargée de la veille technologique, c’est-à-dire « d’identifier et de mettre au point de nouvelles formes pharmaceutiques et/ou de nouvelles technologies pour la délivrance du principe actif », cite en exemple Christine Adam-Perchec, directrice du business development. La société Galenix développe également un portefeuille de médicaments parallèlement aux prestations sous contrat.

Des pharmaciens à des postes clés.

L’expansion de Galenix a engendré un nouveau recrutement. La société, au chiffre d’affaires de 18 millions d’euros, compte soixante-cinq salariés dont sept pharmaciens. Ils sont présents en majorité à des postes de directeurs de pôles d’activité et possèdent tous un double diplôme. Plusieurs répondent à des obligations légales, comme celle de confier la responsabilité pharmaceutique à un pharmacien (également directeur de site) et à un responsable pharmacien intérimaire (l’actuel directeur du contrôle qualité).

« En matière de développement pharmaceutique, la formation de pharmacien n’est pas obligatoire, cependant la connaissance de l’environnement pharmaceutique général est un atout lorsque l’on sait que le projet sera ensuite transféré dans un établissement pharmaceutique pour fabriquer le lot clinique ou le lot commercial », précise-t-on du côté du département des ressources humaines.

C’est donc une pharmacienne, Marie-Laure Leichtnam, qui a intégré la société comme directrice du département « Galénique et transfert des technologies » il y a un an, après un DESS de pharmacie industrielle, un DEA de pharmacotechnie et biopharmacie et un troisième cycle en recherche et développement. « Nous sommes principalement chargés du développement galénique. Des clients nous confient une molécule, nous réalisons des études de préformulation puis de formulation en suivant le cahier des charges. Une fois la formule validée, nous la transposons sur un site industriel en adaptant le procédé de fabrication. Il peut s’agir par exemple de mettre au point un comprimé orodispersible », détaille Marie-Laure Leichtnam.