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Le tabagisme passif augmente bel et bien le risque de BPCO
Toujours controversée, l’hypothèse selon laquelle le tabagisme passif jouerait un rôle dans le développement d’une bronchopneumopathie obstructive (BPCO) ? Pas si sûr. Et c’est même le Lancet qui le dit. Le journal publie en effet les résultats d’une étude prospective sino-britannique menée sur 20 430 hommes et femmes de plus de 50 ans parmi lesquels 15 379 ont déclaré n’avoir jamais fumé. La prévalence de la BPCO était de 6,6 % chez les non-fumeurs contre 16,7 % chez les fumeurs. Moins élevée certes, mais significative. Le risque est augmenté avec une exposition prolongée à la fumée de tabac à l’âge adulte : jusqu’à 60 % pour plus de 40 heures d’exposition par semaine, pendant plus de cinq ans.
La toux et l’essoufflement aussi
Les dommages collatéraux augmentent en conséquence : le risque de toux s’élève de 16 % chez les non-fumeurs par rapport à ceux qui ne sont pas exposés au tabagisme passif et le risque d’essoufflement est quant à lui accru de 19 %. Selon les chercheurs à l’origine de l’étude, si le lien entre tabagisme passif et BPCO est causal, alors on peut s’attendre à un nombre de décès par BPCO en Chine de plus de 1,9 million parmi les non-fumeurs.
Les polluants atmosphériques pourraient eux-aussi être incriminés dans le développement d’une pathologie en passe de devenir la troisième cause de décès dans le monde d’ici 2020.
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