Choisir sa contraception pour ne pas subir une IVG

Près de deux grossesses non prévues sur trois surviennent chez des femmes sous contraception. Ce qui démontre que cette dernière est mal adaptée, à cause notamment du « tout-pilule » privilégié par les médecins. Le message de la campagne du ministère de la Santé et de l’INPES est clair : « La meilleure contraception, c’est celle que l’on choisit. » Elle démarrera le 15 septembre prochain. Un film télévisé, relayé dans les salles de cinéma, interpelle les Françaises (et leurs partenaires). S’y ajoutent des campagnes radio et presse (6 millions de brochures diffusées avec les hebdomadaires télé et « people ») et Internet (bannières web).

Réduire le nombre d’IVG

Objectif : orienter les couples vers le site de la campagne* et répondre à leurs questions au 0 800 235 236 (appel gratuit). Roselyne Bachelot a souligné sa volonté de s’adresser plus particulièrement aux adolescents (chroniques sur Skyrock, brochure « Questions d’ados ») et aux populations précaires. Cette nouvelle opération de sensibilisation durera trois ans. Une rubrique est dédiée aux professionnels de santé sur le site. Leur mission : conseiller les femmes particulièrement exposées au risque d’échec de la contraception, surtout à certaines périodes (post-partum ou changement de moyen contraceptif). L’objectif est de réduire le nombre d’IVG qui reste désespérément stable et élevé (200 000 actes par an). Cependant, le ministre se déclare opposé à la gratuité de la contraception pour les jeunes.