Les Belges inventent les « bonbons santé »

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Publié le 27 octobre 2007
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De jolis tubes en aluminium, des gommes à sucer colorées : Need, la gamme de compléments alimentaires qui vient de débarquer dans les officines, est à contre-courant des boîtes en carton et des gélules classiques. « Nous voulions créer un produit qui associe la santé et la gourmandise, une sorte de Tic-Tac à mettre dans son sac et à savourer ponctuellement », expliquent Jean-Christophe Badot et Renald de Meester, les fondateurs de New-West, le laboratoire belge qui a conçu la gamme.

Cette gamme de compléments alimentaires ne ressemble en effet en rien à ses concurrents vendus dans les officines. Ainsi, les six références de pastilles à sucer sans sucre revêtent une couleur différente, en rapport avec la plante utilisée, dessinée sur leurs tubes. Du violet pour la passiflore (antistress), du jaune pour le curcuma (antioxydant) ou encore du vert anis pour le fenouil (digestion).

Le circuit officinal préféré à la GMS

Quant au packaging, il surfe sur la vague du naturel. Du marketing ? Certes, mais pas seulement. Avant de faire germer cette idée de « bonbon santé », le laboratoire New-West a pris soin de s’entourer de spécialistes du goût et de conseils d’experts. Ainsi, c’est Hélène de Vecchy, pharmacienne et experte en phytothérapie, qui a conçu cette formule de compléments alimentaires d’un nouveau genre. Car des extraits de plantes et des arômes naturels (huiles essentielles) ont été intégrés dans des gommes d’acacia.

Cette nouvelle gamme, à la limite de l’« aliment fonctionnel », aurait d’ailleurs pu être distribuée, plus largement, en grande surface. C’est pourtant le réseau pharmaceutique qui a été retenu par New-West. « Nous tenons à un positionnement haut de gamme car Need contient des extraits de plantes concentrés, dont la consommation est limitée à trois à quatre gommes par jour », confie Jean-Christophe Badot.

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Need, qui commence à être référencé dans les officines françaises au prix de 5 euros le tube, est distribuée par le groupe Batteur. Le marché français sera un test avant de se lancer à l’export.