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Giropharm dépiste les diabétiques qui s’ignorent
Etes-vous diabétique ? » Dans quelques jours, cette question sera posée à tous ceux qui pousseront la porte d’une pharmacie Giropharm. Car, durant le mois de novembre, le groupement lance son opération annuelle de dépistage du diabète. « C’est le rôle du pharmacien de sensibiliser à certaines pathologies et de dépister des malades qui s’ignorent » , explique Stéphanie Vallon, responsable marketing de Giropharm.
Pour cela, les officines Giropharm disposent d’un arsenal complet : un bandeau « Dépistage gratuit pour tous » à apposer devant le comptoir, des lecteurs de glycémie mis à disposition gratuitement, une brochure pour les personnes diabétiques et un quiz afin de tester ses connaissances sur le diabète.
600 à 800 diabétiques non diagnostiqués
« Le pharmacien incite chaque client à se piquer le doigt avec un autopiqueur et vérifie, en quelques secondes, son taux de glycémie. S’il est anormal, il l’oriente vers un médecin », précise Stéphanie Vallon, de Giropharm.
Cette campagne de dépistage n’est pas une première pour le groupement. Depuis 2002, les 850 officines Giropharm ont pu dépister de cette manière 60 000 personnes, dont 1 500 présentaient un taux de glycémie anormal. Car le diabète, c’est quelque 2 200 000 personnes malades en France (8 % de type 1 et 92 % de type 2), 3,4 % d’augmentation par an et 600 000 à 800 000 diabétiques non diagnostiqués.
« Nous avons pu capter 30 % de clients diabétiques supplémentaires dans nos officines », indique encore Stéphanie Vallon.
Après le diabète, le groupement envisage d’organiser d’autres opérations de ce genre, notamment sur le sevrage tabagique dès janvier prochain. Là aussi, le potentiel est très grand…
« Notre rôle est davantage valorisé »
Matthieu Llareus, titulaire à Seysses (Haute-Garonne), est adhérent Giropharm : « C’est une formidable opportunité de prendre en charge la prévention de certaines pathologies dont les médecins n’ont pas le temps de s’occuper. Pendant un mois, nous créons un espace spécifique pour recevoir les clients qui souhaitent se faire dépister. Souvent, c’est un point de départ pour donner des conseils diététiques. La conversation peut parfois durer une heure. »
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