Marché pharmaceutique : la baisse des ventes de médicaments se poursuit

Marché pharmaceutique : la baisse des ventes de médicaments se poursuit

Publié le 24 juin 2014 | modifié le 22 juillet 2025
Par Loan Tranthimy
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Sans surprise, le rapport annuel publié par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) confirme la baisse, pour la deuxième année consécutive, en valeur des ventes de médicaments par les laboratoires pharmaceutiques (- 1,4 % à 26,8 milliards d’euros en 2013) alors que les volumes sont restés stables à 3,1 milliards de boîtes, soit une consommation en moyenne de 48 boîtes de médicaments par habitant et par an.

Pour expliquer ces données, le rapport évoque les baisses de prix appliqués en 2012 et le développement des génériques qui touchent davantage les ventes destinées aux officines par rapport à celles réservées aux hôpitaux.

En ville, les spécialités pharmaceutiques soumises à prescription obligatoire sont les plus vendues (84 % du chiffre d’affaires des laboratoires pharmaceutiques). Plus de 3 spécialités remboursables sur 10 sont des génériques. Le rapport note un recul du marché des spécialités non remboursables (- 9 % des ventes en valeur et – 15 % en quantité).

La molécule la plus utilisée en ville demeure le paracétamol.

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L’ibuprofène et la codéine en association sont classés 2e et 3e sur les trente substances actives les plus vendues.

Les médicaments génériques les plus vendus en officine sont l’amoxicilline, l’association tramadol/paracétamol puis le zolpidem.

A l’hôpital, c’est un antinéoplasique (le bévacizumab) qui arrive en tête. Viennent ensuite le facteur de coagulation sanguine (Facteur VIII de coagulation sanguine) puis un immunosuppresseur (l’infliximab).