Compléments alimentaires : l’Anses invite les professionnels de santé à la (Nutri)vigilance

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Compléments alimentaires : l’Anses invite les professionnels de santé à la (Nutri)vigilance

Publié le 9 octobre 2014
Par Anne-Hélène Collin
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Compléments alimentaires, aliments enrichis ou destinés à une alimentation particulière, « novel foods » : souvent considérés comme anodins, ces produits ne sont finalement pas sans risque.

Le dispositif national de Nutrivigilance piloté par l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a enregistré en plus de 3 ans 1 565 signalements d’effets indésirables, qui ont conduit à l’émission de 9 avis et recommandations de la part de l’Anses.

Des résultats satisfaisants, mais pas suffisants pour l’organisme. Face à l’ampleur que prennent ces produits dans les habitudes alimentaires des Français, la Nutrivigilance a besoin de plus de remontées de terrain. Aujourd’hui, les pharmaciens sont à l’origine de seulement 3 % des déclarations, contre 52 % pour les industriels.

L’organisme demande ainsi aux professionnels de santé de s’impliquer davantage dans le signalement des effets indésirables

Comment ? En pratique : intégrer les compléments alimentaires (76 % des déclarations) ou les aliments enrichis (boissons dites énergisantes, 16 % des signalements) comme potentiellement à risques pour certains patients aux profils particuliers (hypertension, diabète…) ou d’interactions médicamenteuses, questionner davantage les patients sur ces consommations et déclarer le maximum d’effets indésirables observés.

Télédéclaration et formulaire de déclaration disponibles sur le site internet de l’Agence.

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