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Prescription en DCI : les médecins ne sont pas prêts
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La Confédération des syndicaux médicaux français (CSMF) dénonce dans un communiqué en date du 10 décembre la « tracasserie supplémentaire » que va représenter à partir du 1er janvier 2015 la prescription en DCI.
Cette prescription est sous tendue à la certification des logiciels d’aide à la prescription (LAP). « Or la certification a pris du retard, en attente d’un référentiel pour les éditeurs, si bien que les médecins dont les logiciels ne seront pas certifiés au 1er janvier devront indiquer à la main le nom en DCI du produit qu’ils prescrivent ». Une procédure que la CSMF qualifie d’ « infaisable sur le plan pratique ».
Ceci d’autant plus que cette inscription de la DCI doit s’accompagner de celle du nom du princeps, afin de faciliter le repérage des patients. Il n’empêche, estime le syndicat, « de longs mois seront nécessaires pour qu’ils s’approprient les nouveaux libellés de leurs traitements ».
La CSMF demande donc aux pouvoirs publics de renoncer à imposer ces mentions manuscrites et d’attendre le déploiement des logiciels certifiés, faute de quoi, la DCI ne sera pas appliquée.
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