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- Avez-vous commencé à « prescrire » l’un des vaccins du calendrier vaccinal ?
Avez-vous commencé à « prescrire » l’un des vaccins du calendrier vaccinal ?
NON
Stéphane Gauer, titulaire dans un bourg rurbain à Gambsheim (Bas-Rhin), emploie 9 salariés dont 3 adjoints. Groupement : Pharm-UPP ; syndicat : FSPF.

Non, car je n’ai pas encore suivi la formation, mais c’est prévu pour très bientôt. Chaque semaine, des patients en formulent la demande, pour un rappel de vaccination. Ce sont généralement des personnes âgées de 30 à 50 ans, c’est-à-dire celles qui ne consultent pas souvent leur médecin. De plus, ma pharmacie se situe dans une zone de désertification médicale, les gens se tournent donc vers les pharmaciens. Il s’opère un transfert entre le médecin, qui n’est plus là, et nous, les pharmaciens, disponibles et accessibles. Du reste, la vaccination n’est plus une nouvelle mission pour la profession. Nous avons passé l’épreuve du feu avec le Covid-19.
NON
Patrick Fabry, titulaire en milieu rural à Plouhinec (Finistère), emploie 4 salariés dont 2 adjoints. Groupement : aucun ; syndicat : aucun.

Je ne compte pas prescrire et je n’ai d’ailleurs pas suivi la formation. Les médecins ici sont dynamiques et les maîtres de stage accueillent les internes. Nous ne sommes donc pas en manque de prescripteurs ! En revanche, nous administrons les vaccins. Et cela ne pose aucun problème aux médecins, car nous entretenons un très bon dialogue avec eux. Concernant le calendrier vaccinal, nous effectuons plutôt les rappels de DTP des adultes. En revanche, nous ne vaccinons pas les enfants ; c’est un peu plus compliqué, nous en avons fait l’expérience avec la vaccination contre le Covid-19.
NON
Olivier Albert, titulaire en milieu rural à Port-la-Nouvelle (Aude), emploie 8 salariés dont 3 adjoints. Groupement : Objectif Pharma et Wellpharma ; syndicat : aucun.

Pas encore, car je finis ma formation, mais j’ai déjà reçu plusieurs demandes de patients. Le contexte de densité médicale va avoir une incidence sur le fait que les gens viennent plus facilement vers nous en raison de nos différentes casquettes. Si nous ne prescrivons pas pour l’instant, nous administrons les vaccins. En fait, les secrétaires du centre de santé, qui salarie des médecins, nous adressent les patients pour les vaccinations. Nous travaillons en bonne intelligence. Par exemple, le centre de santé oriente aussi des personnes vers les pharmacies pour des téléconsultations. Cette façon de procéder nous a permis à tous de travailler plus confortablement cet été alors que la population augmente et la demande aussi.
OUI 9,8 %
Non 82 %
Ne se prononce pas 8,2 %
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