Les adhérents impliqués dans des études cliniques

Réservé aux abonnés
Publié le 13 juin 2015
Par Magali Clausener
Mettre en favori

Notre souhait est de nous impliquer dans la pharmacie clinique », a déclaré Jean-Christophe Lauzeral, directeur général opérationnel de Giropharm, lors d’une conférence de presse le 4 juin dernier. Une volonté ancienne que le groupement cherche à concrétiser par diverses actions. Ainsi, par exemple, Giropharm poursuit sa politique de certification ISO 9001/QMS Pharma. Déjà 60 % des adhérents sont certifiés ou en cours d’obtenir la certification.

Formations des adhérents à l’ETP

Giropharm organise aussi des formations à l’éducation thérapeutique du patient (ETP) de 40 heures : 72 pharmaciens ont déjà été formés et, cette année, 6 sessions de 4 jours à l’ETP sur l’asthme, le diabète et le cholestérol, auront lieu. Autre projet : la prise en charge du patient en sortie d’hospitalisation (voir encadré). C’est dans cette optique que 41 adhérents sont désormais membres de la Société française de pharmacie clinique et que 5 d’entre eux vont participer à des groupes de travail avec les pharmaciens hospitaliers sur la coordination entre la ville et l’hôpital ou la gériatrie.

Enfin, près de 200 pharmacies participent à trois études en vie réelle, deux sur le diabète de type 2 et une sur les troubles veineux, pour des laboratoires ou des « payeurs privés ». Pour les troubles veineux, leur rémunération s’élève à 50 € par patient sur une base de 5 patients par officine pour 6 mois. Pour le diabète, la première est rémunérée 50 € par patient et la seconde 840 € par an pour 6 patients.

Publicité

Les Français, la sortie de l’hôpital et le pharmacien

Près d’un Français sur deux estime qu’il est livré à lui-même à sa sortie d’hôpital. Si 69 % estiment qu’ils sont bien informés sur le traitement, ils ne sont que 41 % pour les interactions et 37 % pour les risques d’effets indésirables. Pour autant, ils ne sont que 12 % à citer spontanément le pharmacien comme le professionnel de santé le mieux placé pour assurer le relais sur le bon suivi du traitement à la sortie de l’hôpital (contre 58 % pour le médecin généraliste). En revanche, lorsqu’on évoque le pharmacien, ils sont 71 % à avoir confiance en lui pour réaliser un entretien sur leur traitement médicamenteux après leur hospitalisation.

Sondage Ifop pour Giropharm, mené auprès de 1 002 personnes du 28/01/15 au 02/02/15.