A maturité ?

Réservé aux abonnés
Publié le 28 octobre 2015
Par Peggy Cardin-Changizi
Mettre en favori

Adhérer à une AMAP, louer sa perceuse, échanger sa maison ou faire du covoiturage. Toutes ces pratiques alternatives sont, selon la dernière étude de l’Observatoire des consommations émergentes, à relativiser. Le phénomène semblant déjà arrivé à maturité en France. « Il y a un écart entre la réalité de ces modes de consommation et leur écho médiatique, souligne Philippe Moati, directeur de l’observatoire. On note peu de progression du taux de pénétration depuis 2012. » Notre pays compte, tout de même, 67 % d’adeptes de ces pratiques moins consuméristes. Parmi eux, on discerne les recycleurs, qui achètent d’occasion, les bioéthiques, qui mangent bio, les couchsurfeurs, qui logent chez l’habitant… « La croissance de ces consommations pourra être boostée par l’arrivée de grands acteurs comme la SNCF ou Castorama », prédit Philippe Moati.

Publicité
Bio