Prégabaline : l’ANSM alerte sur le risque de mésusage

Les spécialités à base de prégabaline (Lyrica et génériques) font l’objet, depuis 2013, d’un suivi national d’addictovigilance, en raison de l’utilisation croissante de ces médicaments et des signalements de cas d’abus, de mésusage et de dépendance.

Il existe en effet un risque de détournement des prescriptions avec falsifications d’ordonnance. Une utilisation abusive à des fins récréatives a été observée. D’autre part, une augmentation de l’utilisation de prégabaline chez des patients à risque (traités par médicaments de substitution aux opiacés ou présentant des antécédents d’abus), pouvant conduire à une consommation à finalité non thérapeutique, a été constatée.

L’ANSM souhaite donc rappeler aux prescripteurs les précautions à prendre en cas de prescription chez des patients présentant des antécédents de toxicomanie. Il est important de surveiller, chez ces patients, les signes de mésusage, d’abus ou de dépendance : par exemple, le développement d’une tolérance, l’augmentation des doses ou un comportement de recherche du médicament.