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Une borne pour se familiariser avec les objects connectés
La vente d’objets connectés dans les officines reste freinée par le manque de connaissances des équipes et des patients sur le sujet. Pourtant, le pharmacien reste bel et bien l’interlocuteur le plus légitime pour conseiller les acheteurs en fonction de leurs symptômes. Ce constat est à l’origine de l’idée développée par le site objetsconnectes.com (Publithings) : une borne interactive itinérante qui offre la possibilité de se familiariser avec ces applications innovantes au cœur même de la pharmacie. L’agenceur Mobil M s’est vu confier la conception de l’équipement, et des start-up spécialisées dans la santé et le bien-être se sont associées à l’initiative : iHealth avec un tensiomètre et un oxymètre de pouls, e-TakesCare avec Tucky, un thermomètre connecté pour enfants, Umanlife avec son carnet de santé connecté, Pharmagest avec le pilulier DO-Pill, Sevenhugs avec le moniteur de sommeil HugOne, et Codesna avec un analyseur de stress. Tous ces appareils sont proposés en libre accès sur la borne et peuvent être testés gratuitement avec l’appui de vidéos explicatives. Lors de l’installation, les différents partenaires sont présents pour former les équipes.
Un moyen de fidéliser la patientèle
Actuellement en place dans une officine de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), l’outil a vocation à se déplacer de pharmacie en pharmacie après être resté un mois dans chacune. Une soirée est systématiquement programmée durant la période pour que les professionnels de santé environnants puissent venir essayer eux-mêmes les objets connectés. « Les premiers retours sont si positifs qu’une démultiplication de l’outil est imminente », annonce Cécile Morvan, consultante santé chez Publithings. « Au-delà du service rendu à la clientèle, le projet a aussi pour but de fidéliser les patients en faisant du pharmacien un référent pour leur prise en charge », ajoute-t-elle. Les pharmacies qui souhaitent accueillir la borne doivent avoir une fréquentation suffisante et s’engager à la positionner au centre de la surface de vente. En revanche, il n’y a pas de typologie définie. « La démarche peut intéresser aussi bien une pharmacie rurale dans un contexte de désertification médicale, que celle qui souhaite mettre l’accent sur la digitalisation, ou encore une officine située dans une zone urbaine à tendance geek et branchée », indique Cécile Morvan. Enfin, il est prévu que la solution, amenée à être déclinée en différents formats, s’invite également dans les maisons de retraite, les cabinets médicaux ou les pôles de santé.
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