La pollution inspire la cosmétique

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Publié le 28 mars 2017
Par Peggy Cardin-Changizi
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Outre son impact sur le système respiratoire, la pollution atmosphérique peut également engendrer diverses affections de la peau, comme le vieillissement prématuré, les taches pigmentaires et une sensibilité accrue. Du coup, les fabricants de cosmétiques ont vu dans cette nouvelle préoccupation des citadines, un enjeu de taille sur le marché de la beauté. Initialement lancés en Asie, les soins « anti-pollution », qui associent souvent des filtres UV et des antioxydants, se multiplient depuis deux/trois ans dans le monde entier. Tous les circuits sont concernés : GMS, sélectif… et pharmacie. Sous l’appellation « Fluide Détox Anti-Pollution », « City Protect », « UV Plus Anti-Pollution », « Bouclier Urbain », « City Block » ou « City Defense », la plupart des grandes marques ont investi le créneau, de Dior à Chanel en passant par Shiseido, Clinique, Clarins, Bourjois, Nuxe, ou encore L’Oréal (Lancôme, Vichy, La Roche Posay ou SkinCeuticals). Cependant, il n’existe pas à l’heure actuelle de protocoles standardisés pour mesurer l’efficacité de ces produits…

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