- Accueil ›
- Nouvelles missions ›
- Vaccination ›
- Vaccin HPV : l’Isère lance une campagne de sensibilisation
© Vaccin HPV : l’Isère lance une campagne de sensibilisation - DR
Vaccin HPV : l’Isère lance une campagne de sensibilisation
Le département de l’Isère lance une grande campagne de santé publique pour promouvoir la vaccination des jeunes filles contre le papillomavirus (HPV). L’objectif est de doubler le taux de couverture vaccinale afin qu’il atteigne 30 % d’ici 2021. Alors que certains pays ont atteint des taux de couverture de 80 %, l’un des objectifs affichés du plan cancer 2014-2019 était d’atteindre dans un premier temps, un taux de couverture vaccinale de 60 %.
L’initiative iséroise « Stop HPV » démarre cette semaine à l’occasion de la semaine de la vaccination et va s’étendre jusqu’en 2021. Elle sera relayée à travers différents supports de communication. La vaccination pourra être effectuée dans les cabinets libéraux, les centres de vaccination municipaux ou départementaux, les centres de santé et les centres de planification.
Les HPV peuvent induire, selon leurs génotypes, des lésions cutanées, anogénitales, oropharyngées ou laryngées. La persistance d’une infection à HPV à haut risque (notamment les génotypes 16 et 18) peut être à l’origine de lésions précancéreuses et cancéreuses de la sphère anogénitale (col utérin, vagin, vulve, pénis et anus) et oropharyngée.
La prévention repose donc sur deux moyens complémentaires :
– la vaccination contre les HPV pour toutes les jeunes filles de 11 à 14 ans, avec un rattrapage jusqu’à 19 ans révolus. Les deux vaccins actuellement disponibles, Gardasil et Cervarix, protègent contre les infections liées aux HPV oncogènes 16 et 18, responsables de 70 % des cancers du col de l’utérus. Gardasil 9, contenant 5 génotypes d’HPV à haut risque additionnels (31, 33, 45, 52 et 58), doit prochainement être commercialisé en France ;
– le dépistage par frottis cervico-utérin recommandé tous les 3 ans, après deux frottis normaux à un an d’intervalle, chez les femmes de 25 à 65 ans vaccinées ou non. Il permet notamment de détecter des lésions précancéreuses.
En raison de la présence de l’HPV sur toute la région anogénitale, le préservatif masculin n’assure pas une protection complète.
Pour en savoir plus, consultez la fiche formation sur les papillomavirus humains parue dans Le Moniteur des pharmacies n° 3216 du 17 mars 2018.
- Vaccination antigrippale en pharmacie : vacciner dès maintenant, oui ou non ?
- Prevenar 20 : un remboursement élargi à tous les plus de 65 ans
- Vaccination : comment gérer la douleur au point d’injection
- Prévention contre la méningite : quels vaccins et pour qui ?
- Combien d’injections de vaccin peut-on administrer le même jour ?
- Comptoir officinal : optimiser l’espace sans sacrifier la relation patient
- Reishi, shiitaké, maitaké : la poussée des champignons médicinaux
- Budget de la sécu 2026 : quelles mesures concernent les pharmaciens ?
- Cancers féminins : des voies de traitements prometteuses
- Vitamine A Blache 15 000 UI/g : un remplaçant pour Vitamine A Dulcis
