Altim : il ne reviendra pas !

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Altim : il ne reviendra pas !

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Publié le 17 juillet 2018
Par Anne-Hélène Collin
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C’est confirmé : après des tensions d’approvisionnement et des ruptures de stocks récurrentes au cours de ces dernières années, le laboratoire Sanofi cesse la production et la commercialisation de Altim suspension injectable (cortivazol), glucocorticoïde indiqué en rhumatologie. Les raisons sont industrielles, le laboratoire ayant rencontré des difficultés de production à plusieurs reprises. « Sanofi a cherché, en parallèle, à développer un autre procédé de fabrication plus fiable. Malgré d’importants investissements réalisés, nos efforts n’ont pas abouti », précise le laboratoire.  

Des alternatives thérapeutiques existent dans toutes les indications. En cas d’injection épidurale dans les radiculalgies, seule la suspension injectable Hydrocortancyl 2,5 % (prednisolone) peut être utilisée.

En injection intra-articulaire : arthrites inflammatoires, arthrose en poussée

Betnesol 4 mg/1 ml (bétaméthasone), Célestène 4 mg/1ml (bétaméthasone), Célestène Chronodose 5,7 mg/ml (bétaméthasone), Diprostène (bétaméthasone), Hydrocortancyl 2,5 % (prednisolone), Kénacort retard 40 mg/1 ml et Kénacort retard 80 mg/2 ml (triamcinolone acétonide), Hexatrione 2 % (triamcinolone hexacétonide).

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En injection péri-articulaire : tendinites, bursites

Betnesol 4 mg/1 ml (bétaméthasone), Célestène 4 mg/1ml (bétaméthasone), Célestène Chronodose 5,7 mg/ml (bétaméthasone), Diprostène (bétaméthasone), Hydrocortancyl 2,5 % (prednisolone).

En injection des parties molles : talalgies, syndrome du canal carpien, maladie de Dupuytren

Betnesol 4 mg/1 ml (bétaméthasone), Célestène 4 mg/1ml (bétaméthasone), Célestène Chronodose 5,7 mg/ml (bétaméthasone), Diprostène (bétaméthasone), Hydrocortancyl 2,5 % (prednisolone),

En injection épidurale : radiculalgies

Hydrocortancyl 2,5 % (prednisolone).