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Acétate de cyprotérone : un risque de méningiomes majoré par la durée de prescription

© Acétate de cyprotérone : un risque de méningiomes majoré par la durée de prescription - DR

Acétate de cyprotérone : un risque de méningiomes majoré par la durée de prescription

Publié le 11 septembre 2018
Par Magali Clausener
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L'agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a fait ce matin du 11 septembre un point sur l’acétate de cyprotérone (Androcur et génériques) et le risque de méningiomes. Il a été rappelé que ce risque a été identifié dès 2009 et mentionné dans la notice et le RCP en 2011.

Le méningiome est une tumeur bénigne rare et son incidence est de 8 pour 100 000 personnes par an. Cette pathologie touche plus les femmes.

Une étude menée par la CNAM auprès de 250 000 patientes exposées à la molécule révèle que le risque de méningiomes est plus élevé lorsque la durée du traitement est supérieure 6 mois : il est multiplié par 7 à partir de 6 mois d’exposition et par 20 au-delà de 5 ans.

Face à ce risque, l’ANSM a constitué un comité d’experts indépendants qui devrait se réunir de nouveau le 1er octobre et émettre des recommandations afin d’encadrer les prescriptions.

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Il s’avère en effet que l’Androcur peut être prescrit hors AMM, par exemple pour de l’acné peu sévère. La France va également demander à l’Agence européenne des médicaments de réévaluer le bénéfice/risque de l’acétate de cyprotérone au niveau européen.