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- Acétate de cyprotérone : un risque de méningiomes majoré par la durée de prescription
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Acétate de cyprotérone : un risque de méningiomes majoré par la durée de prescription
L'agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a fait ce matin du 11 septembre un point sur l’acétate de cyprotérone (Androcur et génériques) et le risque de méningiomes. Il a été rappelé que ce risque a été identifié dès 2009 et mentionné dans la notice et le RCP en 2011.
Le méningiome est une tumeur bénigne rare et son incidence est de 8 pour 100 000 personnes par an. Cette pathologie touche plus les femmes.
Une étude menée par la CNAM auprès de 250 000 patientes exposées à la molécule révèle que le risque de méningiomes est plus élevé lorsque la durée du traitement est supérieure 6 mois : il est multiplié par 7 à partir de 6 mois d’exposition et par 20 au-delà de 5 ans.
Face à ce risque, l’ANSM a constitué un comité d’experts indépendants qui devrait se réunir de nouveau le 1er octobre et émettre des recommandations afin d’encadrer les prescriptions.
Il s’avère en effet que l’Androcur peut être prescrit hors AMM, par exemple pour de l’acné peu sévère. La France va également demander à l’Agence européenne des médicaments de réévaluer le bénéfice/risque de l’acétate de cyprotérone au niveau européen.
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