Champignons : intoxications en hausse

Le nombre de cas d’intoxication liés à la consommation de champignons a fortement augmenté ces quinze derniers jours, alertent la Direction générale de la santé (DGS) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) : 249 cas signalés en deux semaines, dont 4 cas graves, alors que les centres antipoison en enregistraient 5 à 60 par semaine de juillet à mi-octobre 2018.

Cette recrudescence des signalements est liée à la météo de ces derniers jours : rafraichissement des températures et humidité après une saison sèche sont des conditions favorables à la pousse. De quoi satisfaire les cueilleurs… qui confondent champignons comestibles et toxiques, responsables d’intoxications potentiellement graves (troubles digestifs sévères, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe), voire mortelles. A ce jour, sept cas graves ont été recensés. Une situation cependant moins critique qu’il y a un an : fin octobre 2017, la DGS déplorait 1 179 intoxications, 32 cas graves (2 cas ont nécessité une greffe) et 1 décès.

Pour prévenir les intoxications, l’Anses a émis le mois dernier une série de recommandations à communiquer aux amateurs de cueillette.