- Accueil ›
- Business ›
- Retail ›
- E-commerce ›
- Sans contact pas de limite !
Sans contact pas de limite !
Vous ne proposez pas encore le paiement sans contact dans votre officine ? il va falloir vous y mettre, car les usages décollent…
La sempiternelle question du commerçant « Avezvous la monnaie ? » aux clients qui passent en caisse est devenue totalement « has been ». Aujourd’hui, dans un point de vente à la page, le client tend sa carte bleue et le commerçant prend un air interrogatif pour demander l’autorisation : « Sans contact ? ». En Europe, une transaction sur deux est actuellement effectuée en sans contact, d’après une enquête réalisée par Mastercard. Et dans des pays comme le Danemark, la Croatie, la Grèce, la Hongrie, les Pays-Bas, la Pologne ou la Russie, le cap des 50 % a même déjà été dépassé. « En France, nous n’en sommes pas encore là puisque cette technologie représenterait entre 20 et 25 % des paiements dans les magasins, le seuil des 2 milliards de transactions sans contact devant être atteint cette année. », souligne Loÿs Moulin, directeur du Développement du Groupement Cartes Bancaires.
LE BOOM du sans contact.
Le paiement sans contact concerne 35 % des transactions par carte en officine. « C’est mieux que la moyenne de l’ensemble des secteurs d’activité qui ressort à 21 %, souligne Loÿs Moulin. Mais c’est moins bien que des secteurs comme la boulangerie, la restauration rapide ou les marchands de journaux qui affichent, eux, des taux de plus de 40 %. » A contrario, dans les hypermarchés, où le panier moyen est le plus souvent supérieur à 30 €, les taux d’utilisation sont plus faibles. « Pour être adoptée, une innovation doit être simple à comprendre pour les utilisateurs et apporter une valeur d’usage immédiate. », confie Loÿs Moulin. Le paiement sans contact réunit ces deux conditions. Le principe du “poser, c’est payé” est on ne peut plus simple à comprendre et le bénéfice immédiat avec un passage en caisse plus rapide. » Laurent Gavaud, responsable Flux et Fiduciaire au Crédit Agricole de l’Anjou et du Maine ajoute : « Ce sont les clients qui ont poussé les commerçants à s’équiper, car ils ont de moins en moins de monnaie sur eux et apprécient le fait de payer rapidement, sans avoir à renseigner leur code. Pour ne pas passer à côté de ventes, les commerçants ont joué le jeu. D’ailleurs, nous n’avons plus besoin de les démarcher pour les inciter à s’équiper. Ils nous appellent spontanément. »
UN DÉVELOPPEMENT en devenir.
Cette croissance exponentielle des usages devrait se poursuivre dans les années à venir, car le sans contact conserve un fort potentiel de développement, comme le rappelle Loÿs Moulin. « Il y a toujours du grain à moudre sur les porteurs de cartes, puisque 70 à 75 % des cartes bancaires actuelles sont compatibles avec le sans contact. Et toutes les cartes n’acceptent pas encore les paiements jusqu’à 30 €. Du côté des commerçants, seulement 55 % d’entre eux sont équipés d’un TPE compatible. Sur les transactions dont le montant se situe entre 20 et 30 €, le paiement sans contact devrait continuer à progresser puisque celles-ci ne représentent que 6 % des transactions. » Ce mode de réglement n’a également pas atteint sa capacité maximale sur l’intégralité de sa cible. « 60 % des paiements en magasin sont des transactions entre 0 et 30 €, rappelle Loÿs Moulin. Or, seulement 21 % d’entre elles sont effectuées en sans contact. » Une autre tendance pourrait contribuer à imposer encore un peu plus le sans contact dans le paysage : le paiement par téléphone qui utilise la même technologie NFC que les cartes bancaires. « Aujourd’hui, moins de 1 % des paiements sans contact se font via Paylib, l’une des deux principales applications disponibles sur le marché avec Apple Pay, précise Laurent Gavaud. Et comme avec le téléphone, il n’y a plus cette limitation à 30 €, cela ouvre de nouvelles perspectives pour le paiement sans contact. » Mais pour que ce nouveau mode de paiement s’impose, il faudra qu’une norme se dégage car pour l’instant, la plupart des acteurs déploient leur propre solution. « On peut toutefois penser que la technologie Paylib, qui réunit la plupart des grandes banques françaises, va continuer à se développer et à cohabiter avec un acteur comme Apple qui n’a pas encore signé d’accord avec toutes les banques pour l’adoption de sa technologie », souligne Laurent Gavaud.
LES DÉMARCHES à suivre. Si la lecture de cet article vous a convaincu de proposer le paiement sans contact à vos clients, sachez que les démarches sont très simples. « Il suffit d’appeler sa banque pour qu’elle installe à distance le logiciel NFC dans le TPE, ou qu’elle active la fonctionnalité si elle est déjà présente, précise Laurent Gavaud. Cette opération est gratuite. La banque vous demandera simplement de signer un avenant à votre contrat. » Il n’y a pas non plus de surcoût sur les commissions prélevées. Elles sont les mêmes que pour les paiements traditionnels par carte.
ON EN PARLE
PDA
Mieux lutter contre les défauts d’observance
Medissimo propose désormais son système d’information assistant à la préparation des doses à administrer (Siapda) sous forme d’application web. Accessible depuis n’importe quel ordinateur connecté à Internet, la plateforme siapda.fr aide les pharmaciens à préparer les piluliers Medipac à l’officine. Elle permet également de tracer la composition des piluliers, le suivi des boîtes et des prises de médicaments, ainsi que les excédents ou résidus de traitement. Siapda.fr donne accès aux données de prescription, de délivrance et d’observance. Cet outil est libre et gratuit pour les officines qui utilisent le Medipac, payant pour les autres…
Y.R.
SOS
L’association Soins aux professionnels de santé (SPS), pour aider et accompagner les professionnels de santé en souffrance. Avec l’appli, plus besoin d’appeler le numéro vert. Des psychologues sont accessibles 24 h sur 24 pour écouter, soutenir, orienter… la mise en relation est gratuite, sans attente et sans rendez-vous.
Y.R
8% seulement des malades chroniques savent qu’ils ont un dossier pharmaceutique, d’après une enquête réalisée par B3TSI sur 501 patients de son chronic panel. C’est à peine mieux pour le dossier médical partagé connu par 12 % des sondés. Le DMP est, en revanche, pléBiscité par 88 % des patients chroniques.
Y.R.
L’APPLI DU MOIS
Le laboratoire Shire vient de lancer l’application mobile myPKFiT pour les patients hémophiles A. Ce dispositif médical leur permet de consulter en temps réel leurs estimations de taux de FVIII à partir des données d’injection, de piloter leur calendrier d’injections et de suivre leur couverture hémostatique. Ils peuvent également, s’ils le demandent, recevoir des notifications de rappels d’injection pour améliorer leur suivi et leur adhésion au traitement. Cette application complète l’offre de Shire qui avait déjà mis à disposition des professionnels de santé le logiciel myPKFiT qui permet, lui, de définir le profil pharmacocinétique de chaque patient, d’ajuster les doses de FVIII et de déterminer la fréquence des injections pour atteindre un taux cible prédéfini.
Y.R.
1 000 APPLIS
Une application mobile en quelques clics, sans aucune connaissance en informatique. telle est la promesse de 1 000 applis. pour 39,90 € par mois, ce générateur d’applications permet de diffuser sur l’app store et google play une application présentant votre officine, ses promotions… l’application intègre également des outils de CRM (customer relationship management), de campagnes SMS et de gestion de communautés.
Y.R
- Pharma espagnole : 9 milliards d’investissements et une réforme en vue
- Réforme de la facture électronique, mode d’emploi
- Mon espace santé : un guide pour maîtriser l’accès et la consultation
- Fraude à la e-CPS : l’alerte discrète mais ferme de l’Agence du numérique en santé
- Pharmacie de Trémuson : une officine bretonne pionnière en RSE et qualité
- Comptoir officinal : optimiser l’espace sans sacrifier la relation patient
- Reishi, shiitaké, maitaké : la poussée des champignons médicinaux
- Budget de la sécu 2026 : quelles mesures concernent les pharmaciens ?
- Cancers féminins : des voies de traitements prometteuses
- Vitamine A Blache 15 000 UI/g : un remplaçant pour Vitamine A Dulcis