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Chimiothérapies à base de 5-FU et capécitabine : modification des conditions de prescription et de délivrance

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Chimiothérapies à base de 5-FU et capécitabine : modification des conditions de prescription et de délivrance

Publié le 30 avril 2019
Par Anne-Hélène Collin
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Pour dispenser une ordonnance de chimiothérapie à base de capécitabine (Xeloda et génériques), le pharmacien d’officine doit désormais vérifier que toute prescription comporte la mention « résultats uracilémie pris en compte », preuve qu’un déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD, enzyme permettant la dégradation de ces principes actifs), a été recherché avant tout traitement. La mesure concerne également les chimiothérapies à base de 5-fluorouracile (5-FU), disponibles à l’hôpital. Ces obligations suivent les recommandations de l’Institut national du cancer (INCa) et de la Haute Autorité de santé (HAS) émises en décembre 2018.

La capécitabine et le 5-FU, principalement indiqués dans les cancers digestifs, ORL ou du sein, peuvent entrainer des toxicités sévères et parfois mortelles chez les patients porteurs d’un déficit d’activité en DPD (0,05 à 1 % des patients pour un déficit complet, 3 à 8 % pour un déficit partiel). La recherche du défaut de fonctionnement de l’enzyme par mesure de l’uracilémie, aujourd’hui systématique, n’est réalisée qu’une seule fois, avant l’instauration de la chimiothérapie.

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) met à disposition des patients une fiche d’information.

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