Sécurité confirmée pour les vaccins pédiatriques obligatoires

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Publié le 5 juillet 2019
Par Anne-Hélène Collin
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L’obligation vaccinale, instaurée pour 11 valences en janvier 2018 chez les enfants de moins de 2 ans, est-elle liée à une augmentation des effets ou événements indésirables survenus après vaccination ? Non, selon un rapport de l’ANSM rendu public le 26 juin et établi d’après les données de pharmacovigilance par comparaison des 6 premiers mois de l’obligation vaccinale (janvier à juin 2018) avec les 6 années précédentes (janvier 2012 à décembre 2017). «   Aucun signal de sécurité n’a été identifié   », rapportent les experts. Avec 75 cas notifiés entre janvier et juin 2018, les chiffres sont proportionnels aux 962 déclarations établies entre 2012 et 2017 (pour 38 millions de doses administrées). Les effets indésirables signalés sont principalement de la fièvre, des réactions locales, des pleurs persistants, des affections cutanées (rashs, urticaires), des diarrhées et des vomissements. Pour les cas les plus graves, ont été notés une fièvre élevée et/ou des convulsions, des épisodes d’hypotonie, des affections cutanées, des thrombopénies. Des effets attendus, «   conformes à ceux décrits dans leurs résumés des caractéristiques du produit (RCP) respectifs au moment de leur mise sur le marché national   », rassure l’ANSM, qui publie également les conclusions du rapport dans une fiche à remettre aux patients. §

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