Cosmétiques : les plus et les moins du bio

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Cosmétiques : les plus et les moins du bio

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Publié le 28 août 2019
Par Anne-Hélène Collin
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Les cosmétiques bio sont-ils aussi efficaces qu’ils le prétendent ? En grande majorité oui, selon la revue 60 Millions de consommateurs, qui compare 38 cosmétiques dans un article publié fin juillet.

Les crèmes de jour hydratantes, les déodorants ou les shampooings sont plutôt de bonne qualité selon le magazine, mais les crèmes solaires déçoivent. Et les cosmétiques vendus en pharmacie ne sont pas toujours mieux notés que ceux vendus en grandes ou moyennes surfaces. Ainsi, si Marylou Bio à l’aloe vera et huile de jojoba obtient la meilleure note (16/20) parmi les crèmes de jour hydratantes, Alphanova sun est classé bon dernier des crèmes solaires (9,5/20), 60 Millions de consommateurs jugeant ses performances contre les UVA et UVB insuffisantes. Chez Sanoflore, la crème de jour Rosa angelica légère obtient la note moyenne de 13,5/20, en raison de la présence d’allergènes dans sa composition (limonène, géraniol…). Les produits Bio beauté de Nuxe sont plutôt bien appréciés : la crème solaire soyeuse et le shampooing usage fréquent à l’eau florale de verveine et dérivé de coco obtiennent respectivement un 14 et un 14,5/20 (une des meilleures notes du comparatif pour les shampooings). Le déodorant Melvita, le plus apprécié à l’application, est moins convaincant quant à son efficacité (« acceptable ») et son parfum (« peu agréable »). Il obtient 12,5/20.

Si 60 Millions de consommateurs ne compare pas les cosmétiques bio aux cosmétiques traditionnels, il relève l’absence de sels d’aluminium dans les déodorants et de filtres organiques dans les protections solaires bio. D’où une efficacité plus mitigée des produits, surtout pour les crèmes solaires bio qui ne comptent que deux filtres minéraux autorisés, alors que les produits conventionnels intègrent jusqu’à 8 filtres différents pour atteindre un SPF 50.

Le magazine des consommateurs met cependant en garde : le bio, bien que fournissant une image  « plus sûre », ne garantit pas l’innocuité du produit.

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Quant aux applications telles que CleanBeauty, Composcan, INCI Beauty, QuelCosmetic ou Yuka, si elles détectent les allergènes et les substances irritantes ou à risques, « elles ne sont pas toujours d’accord entre elles, et pas toujours à jour des nouvelles compositions ».

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