Constatez-vous une amélioration au niveau des ruptures de stock de médicaments ?
NON
Claire Boulanger, titulaire en milieu semi-rural à Leers (Nord), emploie 6 salariés dont 2 adjoints et 1 apprentie. Groupement : Pharmacyal ; syndicat : aucun.

Si la situation s’est améliorée pour les antibiotiques, car moins de pathologies ont émergé cet hiver, il manque toujours certains médicaments, comme Ritaline, dont on ignore chez quel grossiste il sera disponible en premier. Actuellement, les collyres antibiotiques sont en tension. Il faudrait faire un catalogue de tous les manquants avec les alternatives possibles : commande aux grossistes, vente directe par le laboratoire, appel au médecin pour modifier le traitement… Parfois, pour un seul patient, nous passons une à deux heures à trouver une solution. Des patients aussi stockent avant la fin de leur traitement. Ça a été le cas avec Ozempic. Si tous agissent comme cela, les pénuries vont s’aggraver.
NON
Laurence Gondoux-Quequet, titulaire en centre-ville de l’Alpe-d’Huez (Isère), emploie durant la saison 6 à 7 salariés dont 2 adjoints. Groupement : aucun ; syndicat : FSPF.

Nous trouvons un peu plus d’amoxicilline, mais il n’y a plus de collyres antibiotiques. Je ne peux donc pas dire qu’il y ait une amélioration au niveau des ruptures de stock de médicaments. Nous avons été obligés de mettre en place un dispositif pour les produits manquants. On les reçoit parfois boîte par boîte. L’approvisionnement en corticoïdes est très variable, par exemple. Lorsque nous obtenons 10 boîtes, nous sommes très contents ! Le système est vraiment tendu. Il y a aussi un manque de transparence total : on sent bien qu’on ne nous dit pas le fond du problème. Cela représente de belles promesses de réindustrialisation, mais les médicaments vont être plus chers.
NON
Guillaume Lafarge, titulaire en centre-ville de Chauvigny (Vienne), emploie 8 salariés dont 1 adjoint et 1 apprentie. Groupement : Optipharm ; syndicat : FSPF.

Les pénuries de médicaments dépendent des classes thérapeutiques. Les gens sont un peu perdus et les médecins généralistes ne veulent pas prendre de décision. En ce moment, la disponibilité des analogues du GLP-1 est très limitée. Vigirupture nous aide bien, car ce service permet de savoir quels pharmaciens détiennent les médicaments qu’il nous manque. Nous pouvons donc adresser nos patients dans ces pharmacies. Certains officinaux ont peur que leurs clients ne reviennent pas ensuite chez eux ; je pense que c’est une crainte infondée. Dans tous les cas, la gestion des ruptures nous prend énormément de temps.
Oui 8,4 %
Non 83,6 %
Ne se prononce pas 8 %
Le manque à gagner lié à la perte des produits de contraste vous inquiète-t-il ?
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