Téléphones portables et ondes électromagnétiques : éviter les conversations trop longues

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Téléphones portables et ondes électromagnétiques : éviter les conversations trop longues

Publié le 25 octobre 2019
Par Anne-Hélène Collin
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Pour répondre aux recommandations de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) sur les téléphones portables et le risque d’exposition aux ondes électromagnétiques (voir notre actualité du 22 octobre), les trois ministres de la Transition écologique et solidaire, des Solidarités et de la Santé et de l’Economie et des Finances annoncent vouloir renforcer, au niveau européen, les exigences applicables aux nouveaux mobiles mis sur le marché, notamment en durcissant les tests d’homologation (tests au contact de l’appareil et à 5 mm comme la réglementation actuelle l’impose). Par ailleurs, les autorités veulent renforcer l’information des utilisateurs. L’application Open Barres, lancée en 2018 par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) et qui « permet d’enregistrer le niveau de champ reçu par les téléphones mobiles » (c’est-à-dire diagnostiquer son réseau mobile), permettra, d’ici la fin de l’année, de connaître les émissions de son modèle de téléphone. Toujours d’ici la fin de l’année, « à la condition d’une bonne coopération des fabricants », l’appli ainsi que le site de l’ANFR pourront indiquer les distances d’usages recommandées entre l’utilisateur et son mobile.

En attendant, le gouvernement tient à rappeler aux usagers les bons comportement : utiliser un kit main-libre, privilégier les messages texte pour communiquer, privilégier les zones de bonne réception, éviter de maintenir le téléphone à l’oreille dans les transports, choisir un téléphone mobile ayant un débit d’absorption (DAS) faible, et… éviter les conversations trop longues.

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