« L’avenir de l’officine est celui des préparateurs »

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Publié le 20 janvier 2020
Par Christine Julien et Magali Clausener
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Quel avenir pour la profession de préparateur en pharmacie ? Quelle évolution pour l’officine ? Pour faire le point sur ces questions primordiales, Porphyre a rencontré Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), et Philippe Denry, vice-président.

Rendez-vous était donné à Paris, courant novembre, dans les locaux de la FSPF, premier syndicat représentatif des pharmaciens titulaires. La FSPF participe aux négociations conventionnelles avec l’Assurance maladie sur tous les aspects de la pharmacie. Elle négocie aussi avec des syndicats de salariés, notamment sur la grille des salaires, la classification et les coefficients. Autant de points abordés avec ses président et vice-président.

Philippe Besset, vous avez déclaré sur BFM Business TV en juin 2019 que « la profession de pharmacien est une profession d’avenir ». En quoi est-ce le cas ? En est-il de même pour le métier de préparateur ?

Philippe Besset : La pharmacie d’officine a deux atouts importants qui font du métier de pharmacien une profession d’avenir. Le premier est d’exercer dans le champ de la santé, considérée de plus en plus comme le bien le plus précieux par les Français. Le deuxième est la proximité, c’est-à-dire le fait de fournir à la population, au plus près de son lieu de vie, les services et les biens dont elle a besoin. Ce critère sera essentiel à l’avenir. La pharmacie d’officine est au croisement de ces deux aspirations. Pour relever ce défi, elle doit toujours être en mouvement, en phase avec les évolutions, notamment technologiques. C’est le cas par exemple avec l’intégration du numérique. Cette nouveauté technologique du XXIe siècle peut tout aussi bien rapprocher qu’éloigner les individus. Notre idée, à la Fédération, est d’axer le pharmacien sur son rôle de professionnel de santé, de garantir la proximité par notre présence sur les territoires, et de prendre en compte la transformation numérique. Notre vision moderne de la pharmacie, c’est l’espace de santé de proximité.

Le numérique est votre dada et il semble que vous alliez à l’encontre de vos confrères, assez frileux sur la vente en ligne et le numérique. Ne faut-il pas prendre les devants ?

Philippe Besset : Oui, il faut prendre les devants et rapprocher les gens. Le pire des systèmes, c’est Amazon ou la pharmacie de la Grâce de Dieu*. Ils ne répondent pas à la proximité. Ce qui y répond, c’est le système de click & collect, c’est-à-dire permettre avec un système numérique d’avoir les produits qui arrivent au meilleur tarif dans la pharmacie de proximité, quitte à ce que celle-ci fasse le dernier kilomètre si vraiment la personne ne peut pas se déplacer.

Comment envisagez-vous l’avenir de la profession de pharmacien et celle de préparateur ?

Philippe Besset : L’officine est une entreprise « à taille humaine » où pharmacien et préparateur exercent ensemble. Ces deux métiers doivent continuer à évoluer, pour prendre en compte les nouveaux besoins de la population. La vaccination a fait basculer l’officine vers le service de santé. Encore plus que les entretiens pharmaceutiques, car les pharmaciens vont réaliser plusieurs millions de vaccinations cette année, ce qui est très visible pour le public. La vaccination conduit à de nouvelles organisations, où le pharmacien va réaliser l’acte de vaccination et le préparateur s’occuper du reste de l’ordonnance, ou continuer à faire le travail de comptoir. Ces répartitions des tâches vont se faire naturellement pour, ensuite, être modélisées. Nous souhaitons voir l’officine évoluer vers ces actes de santé.

Et comment voyez-vous l’avenir des petites officines ?

Philippe Besset : C’est un sujet que nous avons mis sur la table. La proximité étant le principal atout de l’officine, cela implique potentiellement de faire parfois le choix de petites structures. Je dis « parfois », parce que les regroupements font que, dans les bourgs de 3 000 habitants, certaines pharmacies présentent de belles structures. Il y a aussi 3 589 officines avec un seul pharmacien qui forment un réseau très profond dans les territoires. Nous devons trouver une solution pour qu’ils puissent opérer les actes que la population attend d’eux, comme la télémédecine. Ces nouveaux actes doivent apporter une plus-value plus grande que la seule dispensation afin que les pharmaciens y voient un intérêt. Les réflexions sur le sujet naissent de ce qui fonctionne dans les autres professions en France et chez les pharmaciens dans d’autres pays. En revanche, je ne suis pas favorable à ce qu’un pharmacien ouvre un endroit une fois par semaine dans un village.

A-t-on besoin de préparateurs aujourd’hui ? Avoir deux métiers à la pharmacie a-t-il encore du sens ?

Philippe Besset : Dans les officines notamment éloignées des centres universitaires, certains jeunes, parfois brillants, ne veulent pas bouger de leur territoire ou n’en ont pas les moyens. Il y a, dans ces équipes, des professionnels qui sont l’histoire de la pharmacie et un ancrage pour la population, qu’ils connaissent bien. Dans mon officine, certains préparateurs sont là depuis une vingtaine d’années pendant que quatre ou cinq générations de pharmaciens se sont succédé par périodes de quatre ou cinq ans. Les préparateurs sont les cadres de la pharmacie. Ils apportent une stabilité, quelque chose de « corporate » par rapport à l’officine. Plus encore que les adjoints, qui ont davantage tendance à bouger pour acquérir de l’expérience ou s’installer.

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N’a-t-on pas dénaturé le métier des préparateurs en leur faisant croire qu’ils étaient le « Canada Dry » des pharmaciens ?

Philippe Besset : Je n’en suis pas complètement sûr. Si nous voulons avoir des pharmacies dans les territoires, un petit nombre de professionnels doit travailler et être polyvalent. C’est un sujet de discussion avec l’Ordre. Par exemple pour le rétrocontrôle des ordonnances après la délivrance ou lors de la dispensation. Un pharmacien doit avoir vu l’ordonnance, comme le stipule la loi, mais il est intéressant qu’un autre professionnel, qui peut être un préparateur, la voie aussi. Ce qui implique que le contrôle peut être fait par un pharmacien ou un préparateur. La dispensation fait partie du rôle des préparateurs.

Ne doit-on pas définir un rôle propre aux préparateurs, c’est-à-dire avoir une limite claire ?

Philippe Denry : Aujourd’hui, leur rôle est très concentré sur la dispensation. Il a beaucoup évolué depuis vingt ou trente ans, notamment avec la diminution du nombre de préparations. En moyenne, les préparateurs passent bien moins de temps dans le préparatoire et plus avec les patients. Ce qui intéresse particulièrement certains jeunes qui viennent dans ce métier pour le contact humain, et non pour réaliser des préparations.

Les préparateurs ressentent une certaine frustration concernant leurs tâches…

Philippe Denry : Cette frustration existe aussi chez les pharmaciens adjoints, qui ont du mal à trouver leur place en tant qu’encadrants. Soit parce que l’équipe est restreinte et que la pharmacie n’a pas assez d’activité pour permettre à chacun de s’épanouir, soit parce qu’elle n’a pas développé de missions qui intéressent les adjoints. Cette frustration est moins prégnante chez les préparateurs. Elle est plus perceptible, et compréhensible dans certains cas, en ce qui concerne la reconnaissance et, pour certains, le niveau de rémunération. Il est beaucoup question aujourd’hui de décloisonnement et d’exercice coordonné. Dans la pharmacie, cet exercice coordonné existe depuis des dizaines d’années et, tout doucement, certaines tâches sont décloisonnées avec l’évolution de la pharmacie.

Beaucoup de jeunes préparateurs restent deux ans dans la pharmacie après leur apprentissage, puis s’en vont. N’y a-t-il pas un problème d’attractivité de la profession ?

Philippe Denry : C’est vrai, mais c’est un phénomène minime. Certains préparateurs s’éloignent du contact avec le patient et d’autres, une minorité, pensaient trouver plus d’aspects manuels dans leur travail, c’est-à-dire des préparations. Le facteur limitant, ce sont les pharmaciens qui ne prennent pas assez d’apprentis. Sur une trentaine de jeunes qui cherchent des apprentissages en juillet, la moitié ne trouve pas d’officine. Soit parce que les pharmaciens ont déjà pris quelqu’un qu’ils forment, sachant que seulement la moitié des officines forment des apprentis. Soit aussi parce que certains pharmaciens rechignent à en prendre car ils jugent leur niveau de démarrage trop faible.

Le peu d’évolution de carrière pour les préparateurs ne joue-t-il pas également ?

Philippe Denry : Cela correspond plus à un système qui tend à disparaître. La grille des salaires va jusqu’au coefficient 320. Les préparateurs sont quand même la profession dans la pharmacie qui bénéficie d’une progression automatique du coefficient sur au moins 20-25 ans. Certains comparent les salaires avec ceux des caissières de supermarché, mais quand un préparateur arrive en fin de carrière au coefficient 320, auquel s’ajoute la prime d’ancienneté, son salaire n’a rien à voir avec celui d’une caissière. La profession a également instauré le CQP de dermo-cosmétique. Depuis sa mise en place, il y a dix ans, les effectifs sont stables, avec environ 300-350 jeunes qui l’obtiennent chaque année. Lorsque ce CQP est valorisé, c’est une source de grande satisfaction pour les préparateurs, qui effectuent des tâches supplémentaires, et pour les pharmaciens, qui constatent une évolution de ces professionnels en termes de formation, de communication et, bien sûr, en dermo-cosmétique. Nous allons d’ailleurs développer de nouveaux CQP, un sur le maintien à domicile et un autre sur l’aromathérapie et la phytothérapie. L’autre grand chantier concerne la formation initiale, pour une meilleure préparation grâce à une offre de formation plus étoffée. Sur ce point, nous restons attachés à la voie de l’apprentissage.

L’apprentissage a-t-il toujours une raison d’être pour former les préparateurs ?

Philippe Besset : Les jeunes qui sortent du bac et deviennent apprentis à 17 ans ont besoin d’une période de six à neuf mois pour entrer dans le monde du travail et adapter leur vie. Passer 35 heures dans un même lieu, arriver et partir à une heure donnée, ne pas écrire de textos lorsque l’on travaille, ces premiers mois en entreprise sont très formateurs. Personnellement, je crois en l’apprentissage. Je me bats d’ailleurs pour l’introduire comme méthode de formation des pharmaciens en dernière année.

Ne pourrait-on pas envisager une autre forme d’apprentissage, des stages par exemple ?

Philippe Denry : Sur la question de l’apprentissage, comme l’a dit Philippe Besset, il n’y a pas que le fait d’apprendre le travail de préparateur dans la pharmacie. L’apprentissage est important car les jeunes vont aussi se former en étant en contact avec l’équipe, avec des aînés qui vont leur montrer les bons gestes. Les stages ne sont généralement pas payés. Les jeunes qui viennent en apprentissage chez nous choisissent également cette formation parce qu’il y a un salaire leur permettant de passer un cap ou d’entrer dans la vie active en douceur.

Mais l’apprentissage coûte cher au pharmacien… C’est le plus cher de France !

Philippe Denry : C’est pour cette raison que nous l’avons baissé de 100 € par mois. Les titulaires savent aussi que si nous ne formons pas de jeunes, nous n’aurons plus de préparateurs. L’apprentissage présente l’avantage d’offrir des débouchés aux jeunes. Le taux de chômage dans la profession est très faible.

Des expérimentations vont avoir lieu avec des universités concernant la formation de préparateurs. Comment vont-elles se mettre en place ?

Philippe Denry : Les CFA vont se rapprocher des facultés ou l’inverse. Normalement, cela doit se faire en bonne intelligence. Les facultés doivent déposer un dossier assez rapidement. Il est certain qu’elles peuvent faire comme elles veulent, mais le ministère de l’Enseignement supérieur a fait des préconisations pour que les acteurs locaux discutent entre eux pour ne pas réinventer ce qui existe déjà. Il n’y aura pas cinquante expérimentations, mais deux, trois ou quatre modèles. L’expérimentation durera six ans et à la fin, si ça marche, le ministère retiendra le modèle qui paraîtra le plus simple à mettre en œuvre et qui aura donné les meilleurs résultats. Nos interlocuteurs au ministère sont également assez sensibles à la proximité. Il y a vingt-quatre facultés en France et soixante CFA. Il ne faut pas casser ce réseau car des jeunes n’ont pas envie de faire 100 km pour aller à l’université. Des enseignements en visioconférence ou à distance pourront être mis en place. Les cours pourront aussi être regroupés une fois par mois.

Ces expérimentations supposent une hausse du volume d’heures et du niveau de formation ? Qu’en pensez-vous ?

Philippe Denry : Avec le référentiel actuel, les jeunes ont environ 400 heures de formation par an, en sachant que dans certains CFA, ce volume est de 440 ou 480 heures. Pour arriver à une formation annuelle équivalente à 60 crédits ECTS (European Credit Transfer System, soit système européen de transfert et d’accumulation de crédits), il faudra augmenter le volume. Nous ne savons pas encore exactement en quelle proportion mais il faudra arriver à 550-600 heures par an. Une grande partie des enseignements du BP actuel pourra être valorisée en ECTS. Ce sont les facultés qui ont la main. Pour les heures de plus, est-ce que cela sera 50 ou 60 heures d’enseignement par an ? Je pense que c’est tout à fait supportable pour les pharmaciens. Les facultés peuvent également valoriser en ECTS des activités dans l’officine. Il peut s’agir de certaines tâches, certaines compétences à acquérir durant l’année scolaire, avec un contrôle plus important du maître d’apprentissage ou d’un tuteur. Elles pourront donner 10 ou 15 crédits d’ECTS. Nous arrivons donc aux 60 crédits. Nous devons avoir 15 à 20 % d’enseignement en plus par an pour parvenir à « une universitarisation » de l’année de formation. Certaines facultés peuvent aussi mettre en place une troisième année 100 % université. Mais cela ne serait pas l’idéal. Il faut rester dans les CFA.

La formation se déroulera donc sur trois ans avec, au final, un diplôme bac + 3 ?

Philippe Denry : Ce qui est sûr, c’est qu’il faudra un diplôme à deux ans, même si on fait une licence en trois ans, pour ceux qui désirent faire des études plus courtes. Le pari qui est fait est que la majorité des jeunes s’orientera vers le cursus de trois ans. Dans les expérimentations, certains pourront suivre deux ans d’études, par exemple le BP, qui s’appellera autrement, et une troisième année complémentaire. Le tronc commun sur deux ans débouchera sur un diplôme qui donnera le socle de compétences basiques et qui devrait permettre normalement la dispensation du médicament. Ensuite, il y aura une spécialisation en troisième année, pour aller vers l’hôpital ou l’officine. Nous pourrions aussi avoir un schéma qui intégrerait le cursus du BP et la licence derrière pour aboutir à une licence pro.

La profession a présenté, en décembre dernier, un nouveau référentiel, un Recueil d’activités professionnelles. Les facultés vont donc s’appuyer sur ce référentiel commun aux officinaux et aux hospitaliers ?

Philippe Denry : L’expérimentation, et ce n’est pas négligeable, donne la possibilité aux facultés de toucher au référentiel en discussion avec les CFA. Les universités peuvent avoir ce nouveau référentiel ou déjà travailler dessus. Ensuite, en coordination avec les CFA, elles pourront, pour que le diplôme de BP soit en lien avec l’université, par exemple diminuer les heures de TP et un peu de la botanique et réinjecter plus de pharmacologie et de pathologie.

Est-il normal de toucher au référentiel ? L’examen ne sera donc plus national ?

Philippe Denry : Nous sommes en phase d’expérimentation. Ce qui changera également, c’est qu’il y aura un examen tous les ans, en plus du contrôle continu. Pour passer en deuxième année, il faudra avoir l’examen. Idem en deuxième et troisième années. Le diplôme sera national. En pharmacie, selon les facs, les sujets des épreuves peuvent différer mais le diplôme reste national.

Que vont devenir les anciens diplômes de BP ?

Philippe Denry : Si l’expérimentation porte ses fruits, je pense qu’il ne restera plus que cette forme de diplôme. Le projet est de le mettre sur Parcoursup pour la rentrée 2020-2021. Cela donnera une visibilité de la formation de préparateur à tous les jeunes qui sortent du bac. Le schéma est que cela devienne une voie d’accès aux études de santé et permette aussi des passerelles pour les préparateurs diplômés.

Ces nouveaux préparateurs auront-ils de nouvelles tâches ?

Philippe Denry : Si le pharmacien a des préparateurs mieux formés à sa disposition, il faut qu’il puisse y avoir une ouverture sur certaines tâches. Nous allons devoir y réfléchir concrètement. S’il n’y a pas de débouchés, cela ne sert à rien de mettre en place cette nouvelle formation. Ce qui signifie que nous devons nous poser les bonnes questions sur l’évolution des tâches des préparateurs. Nous devons aussi les décloisonner un peu en réfléchissant à ce que les préparateurs peuvent anticiper ou préparer pour les pharmaciens dans le cadre des missions. On peut très bien imaginer que les pharmaciens voient les patients en premier et repèrent les cas qui vont être simples, pour ensuite décloisonner avec les préparateurs.

La grille de rémunération va-t-elle aussi évoluer ?

Philippe Denry : Nous n’allons pas faire de nouvelle grille avant ce futur diplôme. La première étape est cette nouvelle formation et ces compétences supplémentaires. Nous verrons après ce qui pourra être ouvert à ces nouveaux préparateurs dans les pharmacies. Il faut voir l’apport pour l’entreprise en termes de fonctionnement, d’accueil des patients, de simplification des schémas des entretiens… Nous pourrons ensuite valoriser cet apport. Nous avons aussi comparé avec d’autres professions comme la biologie, où des personnes ont un bac + 3. Il n’y a pas une si grande différence en termes de rémunération : 120 à 150 € brut par mois, ce qui est soutenable pour les pharmaciens. Nous allons également simplifier et mieux expliciter ce qu’est la pratique professionnelle, qui ne doit pas être confondue avec l’ancienneté dans l’entreprise.

Pour finir, si vous deviez imaginer un autre nom que celui de préparateur en pharmacie ?

Philipe Besset : Je dirais assistant de pharmacien. Le terme mondial, c’est assistant.

Philippe Denry : Pour ma part, assistant pharmaceutique, ou technicien pharmaceutique ou en pharmacie.

Bio express

Philippe Besset

1988-1989 : vice-président de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf).

1990-1991 : président de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), le plus important syndicat étudiant.

1993 : diplôme de docteur en pharmacie, université Paul-Sabatier (Toulouse III).

1994 : installation à Limoux (Aude).

2007 : président de la Commission économique de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).

2013-2019 : vice-président de la FSPF.

Juin 2016-mars 2019 : P-DG de Resopharma, qui gère notamment la télétransmission des feuilles de soins électroniques.

Depuis mars 2019 : président de la FSPF.

Philippe Denry

1989 : diplôme de docteur en pharmacie, université de Reims Champagne-Ardenne.

1993 : installation à Gondreville (Meurthe-et-Moselle).

Depuis 2005 : enseignant pour le BP de préparateur au CFA de Nancy.

2010 : président de la Commission des relations sociales et de la formation professionnelle de la FSPF.

2013 : co-président du Syndicat des pharmaciens de Meurthe-et-Moselle (54).

2016 : président du Fonds interprofessionnel de formation des professionnels libéraux (FIF-PL).

Depuis mars 2019 : vice-président de la FSPF.

(*) Pharmacie de Caen (14) qui a été la première en France à créer un vrai site de vente en ligne de produits de parapharmacie et de médicaments en automédication ou à prescription médicale facultative.